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LES BÂTISSEURS DE CATHÉDRALES…À LA GLOIRE DE DIEU

Planches, Réflexions | 15 mars 2023 | 0 | by A.S.

En l’espace de trois siècles, de 1050 à 1350, la France a extrait plusieurs millions de tonnes de pierres pour édifier 80 cathédrales, 500 grandes églises et quelques dizaines de milliers d’églises paroissiales. Cette impressionnante campagne de construction a mérité le nom de « Croisade des Cathédrales ».

Source : Les bâtisseurs de cathédrales – GRANDE LOGE TRADITIONNELLE INITIATIQUE

Période formidable de création architecturale et d’émancipation culturelle et théologique, rendue possible grâce au travail et à la collaboration d’hommes de foi, de science et de terrain qu’on a nommé les « bâtisseurs de cathédrales ». Ces ordres de constructeurs comptaient dans leurs rangs des ingénieurs, des experts en carrières, des géologues, des architectes…  Pour être admis, il fallait subir l’initiation, adopter les signes et les paroles de reconnaissance.

En Europe, Cîteaux est fondé en 1098. La Chrétienté médiévale entre dans une phase ascendante, marquée par les débuts du premier art roman. Ces collèges d’ouvriers, les confréries ou corporations franches sont exemptées d’impôts. Les papes leur accordèrent le monopole de la construction des églises et dans les chartes remises, ils les exemptaient de toutes les lois et statuts locaux, édits royaux, concernant les corvées ou toute autre imposition obligatoire. Munies de ces chartes les corporations franches se répandirent en Allemagne, en France et en Angleterre, leurs immunités firent donner à quelques-unes le nom de « francs-maçons ».
À la fin du XIème siècle, deux évènements favorisèrent le développement des
cathédrales : les croisades et la réforme du pape Grégoire VII. Les croisades furent l’occasion pour le pape d’éloigner et d’affaiblir les seigneurs pour reprendre un pouvoir qui lui échappait. Désormais, il nomme les évêques à la place des seigneurs, affirmant son contrôle jusqu’aux campagnes les plus reculées.

À l’abbaye de Saint Denis, l’Abbé Suger donna l’impulsion au style gothique. Pour montrer la richesse de l’Église au peuple, il fit démolir le cœur de l’abbaye, construite par Dagobert cinq siècles plus tôt, pour la reconstruire sur le modèle expérimenté à la cathédrale de Sens, où la lumière pénétrait au cœur du bâtiment. Les nouveaux vitraux font resplendir les objets du culte et l’or des reliquaires. En 1144, L’abbé invite le roi de France, Louis VII le Jeune, et sa femme, Aliénor d’Aquitaine, avec tous les grands personnages du royaume, évêques et archevêques compris. Émerveillés par la lumière des vitraux et l’élancement de la structure, ils regagnèrent leur diocèse avec le désir de reconstruire leur propre cathédrale dans le même style, auquel on donna le nom de gothique

Le travail gigantesque des cathédrales (trône de l’évêque) coûtait fort cher, en argent comme en hommes mais Bernard de Clairvaux soulignera plus tard : « On ne mesure pas l’effort quand on travaille à la gloire de Dieu ».

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