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SCOUTISME ET FRANC-MAÇONNERIE – LE PARALLÉLISME (EN FRANCE AUSSI)

Planches, Réflexions | 26 octobre 2025 | 0 | by A.S.

Deux mouvements fondés sur des principes moraux communs

Le scoutisme et la franc-maçonnerie sont deux mouvements indépendants à travers le monde, chacun fondé sur des principes moraux universels.
Bien que leurs formes diffèrent — l’un s’adressant principalement à la jeunesse et l’autre à des adultes engagés —, ils partagent une même éthique spirituelle et une philosophie de progression personnelle.

Leur premier point commun est la foi en un Être suprême.
Ni le scoutisme ni la franc-maçonnerie n’imposent une conception spécifique de Dieu : ils s’ouvrent à toutes les croyances et encouragent la tolérance spirituelle.
C’est cette ouverture qui leur confère une dimension internationale, réunissant des individus de confessions, cultures et nations différentes autour d’un idéal commun : la fraternité et le service.


Le service d’autrui : un pilier partagé

Le service d’autrui est au cœur des deux mouvements.
En franc-maçonnerie, chaque initié s’engage à travailler au bien de l’humanité, à s’améliorer pour mieux servir ses semblables.
Le scout, dans sa Promesse et sa Loi, s’engage à aider son prochain, quel que soit son pays, sa condition ou sa croyance.

« Un Scout promet d’aider son prochain — quel que soit son pays, sa classe sociale ou sa croyance. »

Cette volonté de se rendre utile est une valeur fondatrice, traduite dans les symboles, les gestes et les rites propres à chaque tradition.


Le développement personnel et spirituel

Le développement personnel constitue un autre terrain d’union entre scoutisme et franc-maçonnerie.
Le scout apprend à faire de son mieux et à se préparer, développant sa responsabilité, son autonomie et sa solidarité.
Le franc-maçon, de son côté, chemine de l’ombre à la lumière, à travers des degrés initiatiques qui symbolisent la connaissance de soi et la sagesse.

La franc-maçonnerie est un système moral voilé d’allégorie et illustré de symboles.

Tout comme Robert Baden-Powell, fondateur du scoutisme, utilisait récits et symboles dans Scouting for Boys, les francs-maçons utilisent le rituel pour transmettre des valeurs morales et favoriser l’éveil intérieur.


Symboles et rituels : le langage commun de la fraternité

Les deux mouvements possèdent des signes de reconnaissance distinctifs.
Les scouts se saluent d’une poignée de main gauche, symbole de fraternité et de confiance.
Les francs-maçons, quant à eux, disposent de poignées de main rituelles propres à chaque degré, servant à reconnaître un frère dans la discrétion et le respect.

Le salut à trois doigts du scout symbolise les trois engagements de sa promesse :

  1. Devoir envers Dieu et la Patrie
  2. Service du prochain
  3. Respect de la Loi scoute

De même, le franc-maçon exprime par ses signes et postures symboliques l’engagement qu’il a pris devant l’Être suprême et ses Frères.


Progression, reconnaissance et mérite

Le parcours maçonnique, du grade d’Apprenti à celui de Maître, s’apparente à la progression scoute : du Louveteau à l’Explorateur, puis au Chef.
Chaque étape valorise l’effort, la fidélité aux valeurs et le service rendu à la communauté.

La franc-maçonnerie distingue ses membres par des titres honorifiques tels que Vénérable Maître ou Grand Officier.
Le scoutisme, de son côté, récompense l’engagement par des insignes du mérite :

  • la Mention élogieuse pour bons services,
  • la Médaille du mérite,
  • le Gland d’argent,
  • et le Loup d’argent, distinction suprême.

Diversité et ouverture universelle

Les deux institutions partagent une vision inclusive et humaniste.
Elles accueillent des membres de toutes origines, confessions et convictions, dans le respect de la croyance en un Être suprême.
Elles valorisent également la diversité et l’inclusion, sans limite d’âge supérieure ni discrimination.

Fait notable : au Royaume-Uni, les deux mouvements ont à leur tête S.A.R. le duc de Kent, à la fois Grand Maître de la Grande Loge Unie d’Angleterre et président de l’Association des scouts.
Une convergence symbolique entre les deux traditions.


EN FRANCE : DES PARALLÈLES DISCRETS MAIS BIEN RÉELS

Une rencontre de valeurs plutôt qu’une organisation commune

En France, le scoutisme et la franc-maçonnerie ne partagent aucun lien institutionnel.
Leur rapprochement repose avant tout sur des affinités philosophiques :
l’éducation morale, le sens du service, la fraternité universelle et la quête d’un idéal humaniste.

Les deux mouvements puisent à des sources communes — le protestantisme libéral, la pensée républicaine et une vision spirituelle non dogmatique de l’homme.


Des figures passerelles

Plusieurs personnalités françaises ont incarné ces passerelles :

  • Édouard de Macedo, fondateur des Éclaireurs de France, proche d’intellectuels maçons du Grand Orient,
  • Marc Sangnier, fondateur du Sillon et inspirateur du scoutisme catholique, attaché à la fraternité universelle,
  • et de nombreux chefs scouts laïques, pour qui la pédagogie scoute rejoignait la mission éducative républicaine des loges.

Ces hommes voyaient dans le scoutisme une école de civisme, analogue au travail intérieur du maçon.


La question spirituelle : une distinction majeure

Le scoutisme français est multiconfessionnel (catholique, protestant, israélite, musulman ou laïque).
La franc-maçonnerie, selon les obédiences, oscille entre spiritualité théiste (GLDF, GLNF) et laïcité absolue (GOdF).
C’est pourquoi des rapprochements existent, mais toujours dans le respect de la liberté de conscience.


Une pédagogie du symbole et du rite

Cérémonies de promesse, montée de branche, feu de camp…
Le scoutisme utilise le symbole et le rituel comme outil d’éducation – tout comme la franc-maçonnerie le fait dans le cadre initiatique.
Dans les deux cas, le rite incarne la transmission d’un idéal moral et fraternel.


Fraternité, service et exemplarité

En France comme ailleurs, ces deux traditions rappellent que l’initiation et l’éducation visent à former des êtres responsables et fraternels, non des élites fermées.
Elles placent au cœur de leur démarche la transmission, la bienveillance et le service du bien commun.


Référence

Texte original : Tony Harvey
R∴L∴ Maître Affonso Domingues n°9 (GLLP/GLRP), Ex Libris Lodge n°3765 et Loge des Découvertes n°9409 (UGLE)

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