Archives – Une fraction de la franc-maçonnerie, souvent de membres par ailleurs du Parti radical ou du MRG, et VGE ont mené un flirt non dénué de calculs, rapportait Georges Mamy en juillet 1975 dans « le Nouvel Observateur ».
Quand Giscard draguait les francs-maçons : arrière-pensées réciproques, il y a 50 ans dans « le Nouvel Obs »

En janvier 1974, Valéry Giscard d’Estaing, alors ministre des Finances, était reçu en « tenue blanche fermée » dans un des temples de la Grande Loge de France. La mort de Georges Pompidou en avril précipitait ensuite l’élection présidentielle prévue deux ans plus tard, et VGE allait apprécier la neutralité de la franc-maçonnerie lors de l’élection anticipée d’avril et mai – malgré l’appartenance officieuse à la gauche d’une de ses obédiences, le Grand Orient. Au sein des francs-maçons, plusieurs membres jouaient le rapprochement avec le nouveau président de la République, lui-même soucieux d’élargir sa courte majorité, explique Georges Mamy dans cet article.
Le dernier jour de novembre 5973… Ainsi devrait-on dater l’événement puisque l’année maçonnique ne s’ouvre qu’en mars du calendrier usuel – tout est donc décalé de deux mois – et que cette tradition revendique gaillardement quatre millénaires de plus que l’ère chrétienne. Le jeudi 31 janvier 1974, pour parler communément, un homme grand, mince, un peu hésitant, vaguement étonné sans doute de se trouver là, pénétrait dans le temple Franklin-D.-Ro…