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L’IMPORTANCE DES DEGRÉS SYMBOLIQUES

Planches, Réflexions | 26 avril 2025 | 0 | by A.S.

Les trois degrés symboliques , Apprenti, Compagnon et Maître , communs à tous les rites maçonniques, représentent l’essence même de toute la doctrine morale de la Franc-Maçonnerie.

Dans la Franc-Maçonnerie primitive, formée par des organisations professionnelles, il n’y avait que des Apprentis ; et les maîtres d’œuvre furent choisis parmi les apprentis les plus expérimentés. Le degré de Compagnon serait créé aux premiers jours de la Maçonnerie Acceptée – également appelée, improprement, Spéculative – au XVIIe siècle ; et telle était la situation lorsque la Première Grande Loge de Londres, la première du système d’obéissance, fut fondée le 24 juin 1717. Le grade de Maître serait créé en 1725, mais introduit seulement en 1738, par la Grande Loge de Londres. Dès lors, toute la doctrine morale et la mystique de l’institution maçonnique seront réalisées.

L'importance des degrés symboliques

Les trois degrés symboliques, synthèse de l’univers maçonnique, montrent l’évolution rationnelle de l’espèce humaine, à savoir : l’intuition (Apprenti), l’analyse (Compagnon) et la synthèse (Maître).

  • L’Apprenti, encore inexpérimenté, bien que guidé par les Maîtres, réalise son travail de manière pratiquement empirique, par la seule intuition, représentant l’aube des civilisations, dominée par l’empirisme ;
  • le Compagnon, ayant déjà une méthode de travail analytique et ordonnée, symbolise une phase plus avancée de l’évolution de l’esprit humain ;
  • le Maître, réunissant, par synthèse, tout ce qui est dispersé, pour la conclusion finale de l’œuvre, représente le chemin ultime de l’esprit, dans la recherche de la perfection.

Symboliquement, dans ces trois degrés, les Francs-Maçons se consacrent à la construction du temple de Jérusalem, symbole des œuvres parfaites dédiées à Dieu, selon la conception de l’Ordre des Templiers, créé en 1118 et régi par les statuts élaborés par saint Bernard. La construction du temple, dans ce cas, représente la construction morale et éthique de l’initié. Pour matérialiser ce symbolisme, la franc-maçonnerie a créé la légende du troisième degré, à forte connotation morale, selon laquelle il y aurait un architecte, Hiram Abi (« Hiram, mon père »), qui aurait été envoyé auprès du roi Salomon par Hiram, roi de la ville phénicienne de Tyr, pour être le maître d’œuvre du temple ; Il s’agit bien sûr d’une pure légende, car Hiram Abi n’était qu’un simple sculpteur sur métal.

La légende raconte également qu’Hiram divisait ses ouvriers, selon leurs capacités, en degrés – Apprenti, Compagnon et Maître – leur donnant ainsi la possibilité de progresser dans leur travail. Bien que ce soit aussi une légende, puisqu’il n’y avait pas de Franc-Maçonnerie à l’époque de la construction du temple de Jérusalem, ni de degrés de Compagnon et de Maître (même si certains naïfs le croient), cela montre deux leçons morales : à chacun selon ses capacités et à chacun selon ses mérites. Hiram, la personnification de la Sagesse, finirait par être tué par la personnification des vices dégradants, de l’envie, de la cupidité et de l’ignorance, représentées par trois Compagnons, qui, sans mérites, cherchaient à être Maîtres, à tout prix (ce qui n’est d’ailleurs qu’une légende et non la réalité).

Ces traits généraux de la légende – puisque son développement et ses détails sont réservés à ceux initiés au troisième degré – montrent que le Franc-Maçon, en atteignant le degré de Maître, doit déjà posséder la plénitude des connaissances initiatiques, morales, sociales et métaphysiques, nécessaires et pertinentes aux objectifs de l’Ordre Maçonnique, lui laissant alors le travail, toujours constant, dans la recherche de la perfection, jamais atteinte, mais toujours poursuivie, car elle est le stimulant toujours présent dans la vie de l’être humain.

Le Maître aura alors l’humilité de se prosterner devant les grands mystères de la vie et les recoins insondables de la Nature, se dépouillant de toutes vanités, y compris, parmi elles, la recherche folle de récompenses, symboles de fatuité, et la recherche de l’ascension à tout prix, sur une échelle qui ne reflète presque jamais les connaissances appréciables et le mérite personnel désirable. Le Maître doit alors toujours se rappeler que la vraie beauté est intérieure, même si l’extérieur n’est pas éblouissant et ne brille pas en étincelles d’or et d’argent, car le Maçon, le vrai Maçon, le Maçon intégral est un Maître par ses qualités mentales et spirituelles et non par sa position dans l’échelle, ou par sa tenue voyante. L’habit ne fait pas le moine, dit une vieille sagesse populaire, et l’on pourrait même ajouter qu’une mule ornée d’or ne peut jamais être confondue avec un destrier de haute lignée.

Dans la Loge Symbolique, véritable et unique essence de la Franc-Maçonnerie universelle, l’initié parcourt un long chemin, depuis les ténèbres de l’Occident jusqu’à la lumière de l’Orient, ayant sa place selon ses aptitudes et son ascension selon ses mérites. Leur ascension ne devrait jamais être due à des faveurs personnelles, au patronage, à la flatterie ou au pouvoir corrupteur des métaux, expédients si courants dans la société en général, mais exclus des temples de la vraie franc-maçonnerie depuis ses débuts, dans les vieux jours où il n’y avait que des apprentis et des compagnons, qui portaient un simple tablier de cuir, humble symbole de travail, sans les richesses flamboyantes d’un farrambamba nabobesque.

Beaucoup de francs-maçons sans méfiance croient que les degrés symboliques sont secondaires et représentent un simple appendice de la Franc-maçonnerie, une étape primaire et élémentaire, un tremplin pour de grandes ascensions, alors qu’en réalité, leur importance est fondamentale et pertinente au point qu’ils constituent, selon le consensus, la « Franc-maçonnerie pure » car, en tant que fondements de toute la structure maçonnique universelle, rien de maçonnique n’existerait sans eux, ne laissant que les honorifices, dont le monde non-maçonnique est si prégnant.

Auteur : José Castellani

Extrait du livre « Liturgie et rituels du degré de maître maçon »

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