L’approche du conte La Nouvelle Mélusine est radicalement nouvelle. D’un style clair et concis, elle est centrée sur les obstacles à la quête initiatique, un thème universel et intemporel, et jette en passant quelque éclairage sur la clé du grade de Maître secret.
Après Le Message initiatique de Goethe Franc-Maçon : Interprétation symbolique du conte Le nouveau Pâris voic la parution du tome 2 :
Le Message initiatique de Goethe franc-maçon : II – Interprétation symbolique du conte La nouvelle Mélusine
de Laurent Bernard (Maison de Vie Editeur – Mai 2025 – 130 pages)
Goethe n’a jamais cessé d’affirmer qu’un conte devait toujours avoir une fonction qui le justifie « sans quoi il ne serait que pure vacuité ou divertissement sans profondeur ». Fort de cette assertion, Laurent Bernard, livre ici son analyse du troisième et dernier conte publié par Goethe franc-maçon (en 1817) intitulé La Nouvelle Mélusine. L’histoire est celle d’un jeune homme « débrouillard » qui rencontre dans une auberge une femme d’une grande beauté. Elle lui confie un coffret mystérieux et une clé qui « ouvre toutes les serrures ». Sa seule tâche sera d’accompagner le coffret dans son voyage et de le déposer chaque soir dans une chambre spéciale fermée à clé.
Évidemment, c’est un voyage symbolique qui commence pour le jeune aventurier dont les différentes étapes seront autant d’épreuves initiatiques. Ainsi Goethe livre-t-il un enseignement universel et intemporel sur les obstacles à la quête initiatique, et jette en passant quelque éclairage sur la clé du grade de Maître secret.
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Laurent Bernard éclaire « La Nouvelle Mélusine de Goethe » comme un Frère éclaire un Temple obscur. Le conte se révèle alors non comme un divertissement, mais comme le tracé d’un itinéraire initiatique. Un jeune homme sans nom reçoit un coffret à garder, une clé à manier, et surtout une mission à honorer. La femme qui le mandate devient la figure voilée de la Sagesse. Le coffret symbolise la Parole perdue.
La clé ouvre toutes les serrures, sauf celle de la trahison. Chaque étape du voyage devient un degré vers la Lumière. Laurent Bernard relie ce récit à l’enseignement du Maître secret, où silence, fidélité et vigilance fondent la progression. La classification des êtres selon leur rapport à la vérité évoque les trois colonnes du Temple.
L’auteur ne commente pas, il révèle. Il ne dissèque pas, il initie. Par cette lecture inspirée, Goethe redevient ce qu’il n’a jamais cessé d’être pour nous, un Frère, un passeur entre le visible et l’invisible.