« La Lettre G » est une publication sous la forme d’une revue semestrielle bilingue (français/italien) consacrée à la Franc-Maçonnerie dont les études se proposent d’approfondir le patrimoine symbolique, rituel et opératif de la Franc-Maçonnerie, en s’appuyant tout particulièrement sur les indications données à ce sujet par l’œuvre de René Guénon.
La publication en est à son 15° numéro et le site de la revue propose régulièrement et librement des articles complets : en exemple Lewis ou la Louve, La Maçonnerie diabolisée, Le symbolisme de la «Veuve», Remarques sur la Flûte enchantée, etc…
Je vous en recommande comme toujours la lecture … ma préférence va sur cette planche » Sur la fraternité » :
Si l’on considère le prix qui est accordé à la fraternité dans la plupart des organisations initiatiques, il ne semble pas dénué d’intérêt d’y consacrer quelques mots, pour chercher à déterminer les raisons qui sont à la racine de cette mise en valeur. Afin de rendre notre exposé plus simple et plus clair, nous nous limiterons ici à examiner ce sujet en partant plus particulièrement du point de vue des formes initiatiques occidentales, plus familières non point à la totalité des lecteurs mais tout au moins à une partie d’entre eux; ceci ne veut pas dire, toutefois, que nous ne recourrons pas à d’autres sources si cela paraît opportun, et peut mieux illustrer notre pensée. Lire la suite
Site de la Lettre G : http://www.laletterag.it/?lang=fr_fr





Bonjour.
Depuis quelques minutes, le réalisateur Gérard Coma a posté sur You Tube la première émission de notre chaîne que vous pourrez découvrir sans peine sous le titre « Florence Mothe raconte les Routes Montesquieu ».
Cette idée m’est venue à propos du concept maçonnique de « voyage », initiatique naturellement, qui permet à l’impétrant de découvrir par lui même les richesses et les amertumes de l’existence. Montesquieu, en son temps, a fait cet itinéraire. Son « grand tour » n’a pas été que géographique. Il a également été philosophique et lui a fait découvrir la Franc Maçonnerie à Londres en 1730. Ni lui, ni elle n’allaient en sortir indemnes. Il l’aima et elle l’influença, gardant le meilleur de son amitié à Desaguliers « le plus grand Belzébuth de tout l’univers ».
Pourquoi les biographes de Montesquieu agissent ils avec une pudeur ridicule en cachant cette part de sa vie alors que ses descendants la revendiquent, s’efforçant de travailler encore « au rite écossais » comme leur illustre ancêtre ?
Je vais donc entraîner mes auditeurs sur les pas de Montesquieu en Gironde. Chez ses amis, à l’Académie des sciences, belles lettres et arts de Bordeaux , dans les lieux qu’il a visités, dans ceux qui l’ont inspiré, où ont vécu ses devanciers, tels Guilleragues, et ses admirateurs et disciples, si nombreux. Tous se réclament de Montesquieu. Peut-être abusivement. A vous de voir. Dans ce premier numéro vous rencontrerez Antoine de Gascq, le Général de Montbrun ,l ‘encyclopédiste Maurice de la Châtre , le jeune Jean-Paul Marat et même Cagliostro. Tous ont vécu en Gironde. Tous ont aimé Montesquieu.
Nos routes ne doivent rien au Guide Michelin, mais cette divagation vagabonde permet de visiter des lieux admirables et insoupçonnés.
Alors, suivez moi. Montesquieu en vaut la peine.
Fraternellement
Fl..M.