Heureux sans dieu ni religion – Michel Piquemal (Septembre 2016)
De manière parfaitement documentée, Michel Piquemal apporte les arguments de réfutation aux croyances et explique pourquoi, malgré tout, tant de gens ne peuvent s’empêcher de croire.
Dans une démonstration enthousiaste et positive, il consolide le socle de valeurs humanistes sur lequel s’appuie l’athéisme, et montre combien les religions ont été – et restent – un frein à l’émancipation, au bonheur et à la fraternité du genre humain. L’auteur aborde le sujet avec un ton et un engagement à la fois très personnel et très habité, ce qui renforce le plaisir de lecture.
Plus près d’un Comte-Sponville que de la violence d’un Onfray, il tend la main aux croyants dans le cadre d’une laïcité non sectaire. Le lecteur éprouve alors une vraie jubilation à voir la logique de son argumentation et la force de son érudition jamais pédante.
A l’heure où les fondamentalistes des trois monothéismes s’entendent aujourd’hui pour tenter de balayer le rempart de la laïcité, cet ouvrage apparaît comme une nécessité.
Biographie de l’auteur
Michel Piquemal se consacre à la transmission des valeurs humanistes (qu’il juge menacées par le libéralisme et le consumérisme) en publiant chez Albin Michel de nombreux ouvrages de philo-jeunesse (Les Philo-fables, Le conteur philosophe, Piccolo-philo, etc.) ainsi que des albums engagés pour le lectorat adulte. Il a publié au Muscadier deux recueils de nouvelles pour adolescents dans la collection Place du marché : Les orphelins d’Amérique et Et si demain…
Que de prétention, que de d’arrogance, que de suffisance dans certains commentaires de personnes qui prétendent détenir la vérité… En ensuite ça ose parler d’humanisme…
nul ne sait si un dieu existe ou pas?
alors peu importe la réflexion intime de chacun sur ce sujet…
par contre toutes les religions sont des concepts et créations humains et ont toutes prouvé et démontré leur grave nuisance…
conclusion?
Je n’ai pas lu l’ouvrage, mais je connais bien Michel Piquemal, qui n’a pas encore intégré le fait que l’on puisse être croyant sans religion.
Jack
Un croyant est un con-vaincu par une idée qui le possède. S’il est seul à croire à cette idée, cela ne prête pas à mal mais s’il est suivi dans sa croyance, il devient prophète, crée sa propre religion et finit despote.
Je ne crois en aucune idée, ni en aucun dogme-religion. Je cherche et m’attache aux faits, actions qui produisent de la joie non pour tous mais pour le plus grand nombre qui ne soient pas seulement des moutons bêlants mais des penseurs-acteurs autonomes.
L’émancipation passe par la fraternité universelle.
FRATERNITE
Si les philosophes & psychologues, dépourvus de convictions et certitudes, participaient à l’éveil des enfants dès leur plus jeune âge, nous aurions des adultes responsables et cherchant à donner du sens à la vie plutôt que des irresponsables sectaires effrayés par leur impermanence.
Il faudra encore quelques milliers d’années et des centaines de millions de morts avant qu’une société fondée sur l’intelligence de l’esprit voit le jour. Utopie !