Le terme de Rite forestier désigne un ensemble de phénomènes historiques et sociaux très divers formant un espace de sociabilité qui recrute ses membres par cooptation et pratique des Rites initiatiques faisant référence aux métiers anciens de la forêt, essentiellement ceux de la « fenderie » (les fendeurs) et de la « charbonnerie » (les charbonniers). L’existence des Rites forestiers est difficilement traçable historiquement. Les plus anciennes mentions connues aujourd’hui concernant les Fendeurs et Charbonniers sont conservées aux Archives départementales de l’Yonne et datent du 1er mai 1673 et 10 avril 1674. C’est une condamnation épiscopale émanant de Nicolas Colbert, évêque du diocèse d’Auxerre. Il s’agissait probablement au départ de Rites de transmission des secrets du métier comme dans les compagnonnages classiques d’avant le XVIIIème siècle. Loin du monde urbain, l’exercice des métiers sylvestres exigeait de ses membres une solidarité sans faille et un devoir d’hospitalité.
Pour saluer et remercier voici quelques mots :
JE SUIS UN ARBRE
Je prends racine dans la terre
C’est toi qui me nourris mère
Mon tronc grossit
Grandit, grandit, grandit
Mes branches s’écartent à fond
Pour ne par tourner en rond
Pour moi la pluie
N’est pas l’ennui
L’oiseau sur ma branche
Trouve repos et jamais ne dérange
J’abrite les petits êtres dans mes branchages
Mais je crains la foudre et l’orage
Je donne de l’ombre, je donne la vie
Toi aussi prends soin de moi l’ami(e)
Sur le même sol nous tous sommes la forêt
Comme vous cohabitez dans la société
FRATERNITE