« Compagnons et Compagnonnages » est le site internet de Jean-Michel Mathonière et du Centre d’étude des compagnonnages et dont le thème est l’ « étude historique des compagnonnages de métiers en France et en Europe (Compagnons du Devoir, Compagnons des Devoirs, Compagnons du Devoir de Liberté, Compagnons des Devoirs Unis, Compagnons du Tour de France…).«
Voici un article fort intéressant sur la distinction entre compagnonnages et franc-maçonnerie et par voie de conséquence la confusion entre les deux…
On apprend tous les jours…Et surtout au travers d’un tel site !Extrait :
Les trois premiers grades de la franc-maçonnerie possèdent les mêmes noms que ceux qui étaient autrefois en usage dans les communautés de métiers dans la plupart des pays d’Europe, pour désigner les trois états successifs de leurs membres : apprenti, compagnon et maître. Ce fait, allié à la revendication de l’Ordre maçonnique d’être une continuité organique des loges médiévales de tailleurs de pierre (maçons, au sens ancien du terme), est à l’origine d’un certain nombre de confusions, notamment en ce qui concerne la parenté entre la franc-maçonnerie spéculative et les compagnonnages de métiers, tout particulièrement en France.
Le problème de savoir si la franc-maçonnerie spéculative est ou non la réelle continuité des loges britanniques de tailleurs de pierre reste, à l’heure actuelle, sans réponse absolument certaine. Aucun document ne permet en effet de l’affirmer, mais le fait même que des traditions et symboles proviennent bel et bien de ces loges ne permet pas non plus de l’infirmer. En réalité, le véritable problème se situe davantage dans la question des modalités et des motivations ayant pu conduire, soit à la transformation de la maçonnerie opérative en franc-maçonnerie spéculative, soit à l’appropriation par cette dernière d’un cadre jugé propre à servir de support à sa dimension spéculative. C’est là un sujet fort complexe, qui reste en débat chez les historiens de la franc-maçonnerie, et dont tous les aspects n’ont pas encore été explorés.
Quoi qu’il en soit, la franc-maçonnerie, en gagnant la France, s’est trouvée face à des organisations de métiers qui étaient alors à l’apogée de leur vitalité : Compagnons du Devoir et autres sociétés de compagnonnages présentes sur le « tour de France ».
Lire la suite de l’article « Des confusions entre Compagnonnage et Franc-Maçonnerie«
Je pense qu’il n ‘y a pas de confusion à faire , mais il est trés probable que de part l ‘organisation du compagnonnage et de toutes le corporations autrefois,celles ci ai inspiré la franc-maçonnerie.en effet quelles étaient l ‘intérêt de ces corporations autrefois :celle de partager et d ‘élever l ‘apprenti au grade de maitre en lui transmettant son savoir au fur et à mesure que ces capacités à comprendre son métier, mais aussi à la manière des syndicats actuellement , celle de le défendre face aux abus de pouvoir d ‘un pouvoir séculier et de le protéger afin qu’il puisse réellement faire son métier dans les meilleurs conditions possible.Le Maitre était ainsi littéralement le père de ces apprentis:le patron.C ‘est ce qui à mon avis a sans doute permis l ‘essor des idées républicaines car ces corporations, ces syndicats de l ‘époque moyen-ageuse étaient des lieux de réunions où l ‘on savait débattre aussi bien des injustices parfois subies par des apprentis de la part de seigneurs alors tout puissant , mais aussi de ce qui se passait ailleurs…Les frontières étaient alors situées à la périphérie des villes, en témoigne encore quelques remparts et octroi dans bien des cités.Les compagnons voyageaient beaucoup et rapportaient alors de leurs voyages leurs aventures, ce qu’ils avaient vu , ce qu’ils avaient vécu et ceci en toute confiance à leur nouveau patron, ainsi des savoir faire techniques , des tours de main se transmettaient t ‘ils par « téléphone arabe »,mais aussi bien sûr des idées et des images, des principes ,une éthique..tout cela a imprégné la société tout entière .Peut on vraiment dissocier le savoir faire technique de la spéculation?Un ouvrier n ‘est pas comme a pu le théoriser ford,un robot abruti enchainé à sa chaine de production, c ‘est souvent un maitre dans son métier, qui aime son métier et transmettre des savoirs faire au plus jeune sans parfois lui donner toute les explications que celui ci souhaiterait avoir afin de le pousser à penser par lui même et peut être aussi a donner ses idées gratuitement afin de lui apprendre en plus de recevoir un savoir, a donner et partager le sien et ceci sans qu’il n ‘y ai immédiatement de récompense pécuniaire a son travail et a sa passion de la bel ouvrage.Les encyclopédiste du 17eme siécle ont fait une somme de cela, de tout ce savoir faire qui de voyages en voyages d ‘apprentis,de retour de pays parfois bien lointain pour le serf ancré à sa terre et à son métayer.Il me semble au contraire que la parenté entre compagnons et maçonnerie est évidente,l ‘émergence d’une « société civile » fédérant les différents corps de métier permis à de nombreuses idées d ‘arriver jusqu’à la capitale,mais il est malheureux que ces belles idées ai été perverties par des vilains qui ont voulu remplacer leurs bon maitres d ‘autrefois en en massacrant quand même un paquet et ceci parfois de façon plus qu’expéditive.Enfin bref ..il y aurait encore beaucoup pas dire sur cela mais ce n ‘est que mon avis et je le partage volontiers avec vous.