Notre illustrissime blogueur Jacques Carletto nous offre dans sa rubrique « Je vais me faire des amis » , un billet intitulé «Cesser de réfléchir» .
La Franc-Maçonnerie Française est plurielle. Cela signifie que chaque Obédience, parmi la vingtaine existante, possède une VOISINE et que chacun des 150 000 francs-maçons gaulois possède un VOISIN. Selon l’éthique généralement admise de l’exemplarité, chaque maçon devrait aimer son VOISIN et le reconnaître pour tel.
Mais si, comme l’analyse finement Ambrose Pierce , « le Voisin c’est la personne qu’il nous faut aimer comme nous même et qui fait tout ce qu’il peut pour nous faire désobéir » on comprend mieux que les OBEDIENCES qui se prétendent régulières ne reconnaissent pas leurs VOISINES. Par ailleurs il ne reste aucun choix à leurs affidés.
N’y a-t-il pas dans le mot « OBEDIENCE » la racine « OBEISSANCE » ? Nous comprenons alors pourquoi, « réfléchir c’est commencer à désobéir ».
Jacques Carletto
Jacques Carletto
Jacques Carletto, dit Jissey, est bien connu de l’édition maçonnique pour avoir publié plusieurs livres, toujours très appréciés, de dessins maçonniques.
Il dessine régulièrement dans le journal de la Grande Loge de France dont il est membre. Jissey donne actuellement des conférences intitulées « L’humour Maçonnique est-il une thérapie ? » dans toutes les loges de toutes les obédiences de France et de Navarre qui souhaitent l’entendre sur le sujet. Il faut dire que toutes celles et tous ceux qui ont entendu les conférences de Jissey ne l’ont jamais regretté tant la verve du frère Jacques est légendaire. Franc-Maçon depuis 33 ans, il est également conférencier, journaliste, illustrateur, conseil en communication et directeur de collection ésotérique !
Chaine Youtube : www.youtube.com/user/Jissey92
Blog de Jissey : http://jissey.eklablog.com/
« Les obédiences qui se prétendent régulières ne reconnaissent pas leurs voisines. Par ailleurs il ne reste aucun choix à leurs affidés. » J’avoue ne pas comprendre cette phrase. Je connais des obédiences régulières où chaque frère est parfaitement libre de pratiquer les intervisites. Ce sont donc des obédiences qui reconnaissent comme telle(s) leur(s) voisin(s). Et les frères des obédiences en question ne sont pas des affidés (mot grotesque et inutilement polémique…) mais bien des hommes libres.