B.A.-BA DES SYMBOLES
de David Gattegno (Auteur)
Le symbolisme est une espèce d’univers de subtilité. On n’y accède pas sans s’être affranchi, au préalable, de ses préjugés personnels et des sentiments inhérents au langage commun du monde sensible. Ce B.A.-BA des symboles propose une véritable initiation à l’univers symbolique, par l’observation des principes et des formes qui régissent les cent vingt symboles fondamentaux qui ont été étudiés. Le bagage, indispensable à la compréhension des traditions, est ramené au seul volume nécessaire. Ainsi, cet ouvrage offre la possibilité de saisir d’emblée le système de la perception analogique – donnée majeure – et le principe intuitif de compréhension, sans présenter au lecteur le surcroît des applications subsidiaires, le plus souvent strictement contingentes, qui ne feraient qu’encombrer son étude. Les images mentales, supports de la réflexion, sont simplement indexées, mais également traitées selon une exposition suggérant tous les rapports, les parallèles, les relations et les affinités – clefs du monde des symboles. Un choix de 550 illustrations précises vient enrichir le texte. « L’utilisation de ce petit livre, riche en interprétations, doit être mesurée selon ses usages propres. »
B.A.-BA DES SYMBOLES CELTIQUES
Les symboles forment l’alphabet du langage de la métaphysique universelle, c’est-à-dire de la plus haute spiritualité. Les druides, initiés occidentaux attachés à la Tradition primordiale, ont usé des symboles avec art pour exprimer leur connaissance de l’Ineffable, connaissance propre à la période cyclique qui fut la leur, mais qui, néanmoins, se trouva, en partie, transmise jusqu’à nous. Avec les mythes, les symboles celtique sont nos seules portes d’accès pour une compréhension juste de ce que fut l’expression druidique et celtique de la sophia perennis. Dans ce B.A.-BA des symboles celtiques, l’auteur présente les symboles récurrents en usage dans la tradition celtique, en ne perdant jamais de vue que, quelque fragmentaires et éparses que soient nos informations, l’expression symbolique fut, partout et toujours, une force unifiante. Ceci nous amènera, par exemple, à envisager les représentations de l’art celtique (trop souvent analysées du seul point de vue historique et esthétique) à la lumière du symbolisme verbal et des autre symboles majeurs mieux connus (parfois, en apparence, seulement). À l’instar de l’arbre et du bois, symboles majeurs de la tradition celtique, les symboles ont, avant tout – donc, par-delà les traditions particulières -, un rôle de support, essentiel, certes, mais qui ne doit pas masquer le but, à savoir: l’émergence de la pure intuition intellectuelle, seule capable d’appréhender les Principes immuables.
B.A.-BA DES SYMBOLES EGYPTIENS
Paradoxe: l Égypte pharaonique qui a si bien su user du symbole, n a pas de mots pour le désigner! Elle n explique pas ses symboles, elle les met seulement en uvre dans la langue hiéroglyphique et par l intermédiaire d un art qui conjugue à l infini les formes, multiplie les pistes, les indices et surtout les correspondances. On entre dans la symbolique égyptienne comme dans un labyrinthe ou un jeu de l oie. Tout est porteur de sens: l archer, l arc, la flèche, la cible, la concentration, la tension de la corde, l acuité du regard et de l esprit, la position des pieds, la souplesse des doigts, les battements du c ur, le désir d être efficace. Le symbole se construit dans les méandres de notre cerveau droit avec les outils de l intuition, de la magie et une connaissance qui repose moins sur l intellect que sur la volonté de percevoir les mailles les plus fines du tissage. En Égypte, l artisan cisèle mieux les symboles que le philosophe ou le théologien. Ils naissent sous ses doigts dans l épaisseur du bois, de la pierre ou de l or. Les dieux de Kemet sont potiers, forgerons, artistes ou tailleurs de calames. Djehouty-Thot les a enfouis dans notre mémoire ancestrale en nous laissant pour seul accès le système des réminiscences. Nous ne faisons que retrouver ce que nous avons toujours connu: la stratégie du vol des abeilles, la saveur des fruits sur les tables d offrandes, les déplacements du loup, l enroulement des cordes, le nom de toutes les pièces de la barque-sarcophage, la distance exacte qui nous sépare d Orion, le parfum des dieux, la beauté des miroirs. Ce B.A.-BA des symboles égyptiens vous invite donc à la découverte d un royaume pharaonique au-delà des poncifs, des idées fausses ou reçues qui trop souvent en masquent la splendeur, en dénaturent la valeur en le ramenant à nos seuls critères occidentaux. Pour les Égyptiens, arbres, animaux, fleurs, pierres, objets rituels, mobilier de la tombe, monuments, Nature, corps, couleurs, nombres ne parlent que du langage vibratoire de la Création, n utilisent le symbole que pour décrire la Réalité.
Frères aime la vie et suis croyant laïque devenir frère et me conviendrai véritablement frappe a porte respect profond à la FM