Des perquisitions dans le bassin d’Alès
Selon une enquête publiée par le Midi Libre le 25 octobre 2025, signée Fabrice Andres, des perquisitions ont été ordonnées au début du mois d’octobre dans plusieurs entreprises du BTP du bassin d’Alès (Gard).
Ces opérations judiciaires interviennent dans le cadre d’une nouvelle enquête portant sur de possibles marchés publics irréguliers au CHU de Nîmes.
Source : Midi Libre, 25 octobre 2025 — « Enquête sur des marchés irréguliers au CHU de Nîmes : des francs-maçons gardois dénoncent “une dérive affairiste” ».
Des liens présumés entre cadres hospitaliers et entrepreneurs du BTP
Toujours selon le Midi Libre, l’enquête aurait mis en évidence des connexions entre certains cadres de l’hôpital de Nîmes et des dirigeants d’entreprises du BTP d’Alès, sur fond de réseaux d’influence maçonniques.
Les investigations porteraient sur des soupçons de favoritisme dans l’attribution de marchés, en lien avec des relations personnelles et fraternelles issues de loges locales.
L’article mentionne explicitement une mise en cause du caractère “affairiste” de certaines pratiques, perçues comme une déviation des principes maçonniques de probité et d’intégrité.
Une affaire dans le sillage du dossier Nicolas Best

Ce nouveau dossier judiciaire s’inscrit dans la continuité de l’affaire concernant Nicolas Best, ancien directeur du CHU de Nîmes, condamné le 25 novembre 2024 par le tribunal correctionnel de Paris à 30 000 € d’amende pour favoritisme dans la passation de marchés publics.
Le Parquet national financier (PNF) a fait appel de cette décision ; un nouveau procès est prévu pour 2026.
Sources complémentaires : Objectif Gard, 25 et 26 novembre 2024.
« L’ex-patron du CHU Nicolas Best condamné à 30 000 € d’amende pour favoritisme »
« L’ex-directeur du CHU relaxé pour corruption et condamné pour favoritisme »
Une fracture dans les milieux maçonniques gardois
L’article de Midi Libre rapporte les propos de plusieurs francs-maçons du Gard, qui dénoncent une “dérive affairiste” et une instrumentalisation des loges à des fins d’influence économique.
Certains membres soulignent la nécessité de préserver l’idéal maçonnique de désintéressement et d’éthique, à distance des logiques d’intérêts privés ou de réseaux de pouvoir.
“Ce genre de comportement nuit à l’image de la franc-maçonnerie ; il trahit la philosophie initiatique au profit d’un carriérisme de façade”, résume l’un des témoignages recueillis par Midi Libre.
Une enquête en cours
Pour l’heure, ni le CHU de Nîmes, ni les entreprises concernées, ni les organisations maçonniques locales n’ont réagi officiellement.
Le Parquet national financier (PNF) reste saisi du dossier, et aucune mise en examen n’a été annoncée.
L’enquête pourrait s’étendre à d’autres marchés si les soupçons de favoritisme se confirmaient.
Sources citées
- Midi Libre, 25 octobre 2025 — « Enquête sur des marchés irréguliers au CHU de Nîmes : des francs-maçons gardois dénoncent “une dérive affairiste” », article de Fabrice Andres
- Midi Libre, 20 septembre 2024 — « Soupçons de favoritisme au CHU de Nîmes »
- Objectif Gard, 25 et 26 novembre 2024 — dossiers Nicolas Best / CHU de Nîmes



