La Grande Loge d’Autriche faisait partie de l’appel de Bâle !
Communiqué de la Grande Loge Nationale Française (GLNF) : LA GRANDE LOGE D’AUTRICHE RESTAURE SES LIENS D’AMITIÉ AVEC LA GRANDE LOGE NATIONALE FRANÇAISE
Par courrier du 16 janvier, le Grand Maître de la Grande Loge d’Autriche, Georg Semler annonce la restauration des liens d’amitié de son obédience avec la GLNF. Après la position de la Belgique, de la Suède, de la Norvège, du Danemark et de l’Islande, cette nouvelle, qui était attendue, augure d’un terme prochain aux perturbations qui ont agité le « paysage maçonnique européen » ces dernières années et d’un langage nouveau à l’endroit de la situation en France.
La CMF apprend à ses dépends qu’on ne peut aller à l’encontre de l’Histoire ! Je dis cela, car la CMF comprend dans ses rangs la GLDF. Une vieille obédience créer à la fin du XIXème siècle par le Suprême Conseil de France. Or cette obédience bien que plus régulière que le GODF dans sa pratique de l’Art Royal, a toute une histoire en commun avec les obédiences libérales et adogmatiques, courant maçonnique dont le GODF est le plus illustre représentant dans le monde.
Comment était-il possible pour la GLAMF de rejoindre la régularité en comptant sur la GLDF, alors que pour les frères de cette dernière, cela aurait conduit à tirer un trait sur des pans entiers de son histoire, notamment en renonçant aux inter-visites avec des obédiences amies de longues dates !
Tous projet qui va à l’encontre de l’Histoire est condamné à échouer. Ou alors il aurait fallu que la Régularité Maçonnique accepte de s’adapter à la situation maçonnique si particulière de la France. Ce qui bien sûr n’aurait pas pu se faire du fait de l’intransigeance de la GLUA. Il aurait fallu que celle-ci accepte qu’en France, les obédiences régulières puissent continuer à visiter les obédiences libérales. Après tout l’Église Catholique accepte bien de « régulariser » des prêtes et des évêques anglicans souhaitant la rejoindre, malgré le fait que ceux-ci sont mariés. Donc le Vatican a accepter de s’adapter à la situation religieuse très particulière du Royaume Uni. Tant que la Régularité Maçonnique ne sera pas prête à faire de même en France, elle n’imposera jamais son hégémonie en Hexagone.