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GODF : LE GRAND MAÎTRE PLAIDE POUR UNE INTELLIGENCE ARTIFICIELLE ÉTHIQUE, RÉGULÉE ET HUMANISTE

Actualités | 3 décembre 2025 | 0 | by A.S.

Par Pierre Bertinotti, Grand Maître du Grand Orient de France**
Référence : Tribune parue dans La Tribune Dimanche, publiée le 30 novembre 2025 (19h50).
Crédits photos : LTD / GODF


Au fil des mois, l’intelligence artificielle est devenue un sujet central du débat public. Promesses d’innovation, inquiétudes pour l’emploi, interrogations éthiques : l’IA s’invite désormais dans l’économie, la santé, l’éducation, la création et même la vie démocratique. Pourtant, rappelle Pierre Bertinotti, Grand Maître du Grand Orient de France, une idée essentielle semble s’effacer derrière la fascination technologique : ce n’est pas la machine qui détermine notre avenir, mais l’usage que nous choisissons d’en faire.


Le miroir de notre société

Il est tentant de dramatiser la montée de l’IA, d’imaginer un monde dirigé par des algorithmes opaques et impersonnels. Mais l’intelligence artificielle, aussi spectaculaire soit-elle, demeure un miroir de nos priorités collectives, un outil façonné par les valeurs de celles et ceux qui la conçoivent et la régulent.

Les machines n’imposent rien : ce sont les femmes et les hommes – politiques, ingénieurs, éducateurs, citoyens – qui déterminent les cadres éthiques et les usages. L’IA n’est pas un destin ; elle est une responsabilité.


Humanisme et progrès : un équilibre vital

La franc-maçonnerie, rappelle Bertinotti, s’inscrit depuis toujours dans un humanisme actif, fondé sur la liberté de conscience et la fraternité. Le progrès n’a de sens que s’il élève l’humanité.

Ainsi, il faut refuser le mythe d’une technologie neutre : les algorithmes portent les biais, les intentions, les angles morts de leurs concepteurs. Ils doivent donc être débattus, discutés, contrôlés démocratiquement. Le progrès technique, en soi, n’est pas une finalité : il doit rester au service de l’humain.


Refuser la dépossession

L’un des risques majeurs évoqués est celui de la dépossession du libre arbitre. Une IA mal encadrée peut orienter les comportements, uniformiser la pensée, fragiliser l’autonomie individuelle.

Pourtant, rappelle cette tribune, ce qui fonde l’humain — la conscience, la compassion, l’engagement — ne se programme pas.

La démocratie, déjà bousculée par la vitesse du numérique, doit garantir à chacun la capacité de comprendre, de choisir, de douter. Face aux promesses parfois trompeuses, l’heure est à la vigilance et à la responsabilité.


La promesse, sinon le contrat

L’IA peut améliorer la santé, anticiper les risques, réduire les tâches répétitives : autant de promesses enthousiasmantes. Mais ces progrès ne seront tels que s’ils :

  • réduisent les inégalités,
  • protègent l’emploi digne,
  • respectent la dignité humaine.

La maîtrise démocratique de l’IA exige un débat ouvert, un cadre clair, et une volonté collective de placer la liberté, la justice, le pluralisme et le contrôle citoyen au cœur de la transformation numérique.


Reconquérir le sens du progrès

Le Grand Orient de France lance un appel solennel : n’acceptons pas que d’autres décident à notre place. Il appartient aux citoyens, aux élus, au monde associatif et économique, de replacer l’humain et la dignité au centre des choix technologiques.

Débattre, innover, réguler : voilà le véritable contrat social du futur.

Fort de ses valeurs humanistes et universalistes, le GODF réaffirme son engagement pour une intelligence artificielle au service de l’humain, de la justice sociale et du pluralisme démocratique. Et avec cela, une conviction : la société est pleinement capable de choisir et de maîtriser les progrès techniques lorsque le bien commun en est la boussole.

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