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UN ANCIEN VENERABLE MAÎTRE UN PEU TROP PRESENT

Planches, Réflexions | 19 mai 2025 | 0 | by A.S.

C’est une situation qui se produit fréquemment, presque partout, dans tous les types d’organisations et, pourquoi ne pas le dire, également en Franc-Maçonnerie. Quelle est cette situation ?

Simplement, comme le titre de l’ouvrage le suggère déjà, il s’agit d’un Frère qui a exercé sa gestion comme Vénérable d’une loge et dont la performance a pu être très bonne ou très mauvaise, mais son mandat est terminé, et lui, oubliant que son temps comme principal gestionnaire de la loge est passé et qu’il devrait rester tranquille dans son coin, insiste pour interférer dans le travail de la nouvelle direction qui a émergé démocratiquement dans sa Loge par le vote.

Ancien venerable maÎtre un peu trop present

Attaché au pouvoir, il atteint les limites de l’hypocrisie, qui, comme on le sait, est le fait de prétendre avoir des qualités, des idées ou des sentiments qu’il n’a pas en réalité, et cela devient parfois une vérité pour lui, même si elle est fausse ; un véritable sophisme, croire qu’il est celui qui sait tout, qui sait plus que les autres, bref, qui est le propriétaire de la vérité.

Il ne sait pas se contenir, il ne peut s’empêcher de donner ses opinions, ou de donner des ordres au nouveau vénérable, ou de critiquer le nouveau dirigeant, sans s’unir à ceux de la nouvelle direction, au contraire, en l’entravant. Si le nouveau dirigeant vénérable n’est pas un dirigeant pragmatique, volontaire et qui ne sait pas s’affirmer, il sera à la merci de son prédécesseur et ne pourra pas mener à bien sa gestion comme il l’avait prévu.

Cependant, dans une loge démocratique, il ne manquera pas de Frères qui, avec cohérence et bon sens, prendront le parti du nouveau chef et les plus habiles, s’approcheront de l’« ex » et très habilement, avec parcimonie, essaieront de lui faire comprendre la nouvelle situation, ce qu’ils ne parviennent pas toujours à faire, et dans certains cas il y aura même une scission dans la loge. De nombreuses nouvelles loges ont été fondées par d’anciens Vénérables qui n’ont pas respecté la nouvelle direction. C’est un fait indiscutable.

Cet attachement au pouvoir est quelque chose que l’Ancien Vénérable ne peut parfois pas contrôler, car il n’était pas préparé, lorsqu’il exerçait son mandat, à le quitter un jour comme cela arrive habituellement dans les régimes démocratiques et une loge maçonnique n’a pas de propriétaire précisément parce qu’elle est une démocratie. Il se trouvait Vénérable, et ne comprenait pas qu’il était seulement Vénérable. Il pense qu’il est toujours Vénérable.

Ce sujet ouvre une gamme d’analyse plus approfondie concernant le pouvoir dans les magasins et la manière dont il est manipulé.

Ce type de « propriétaire de loge » n’est pas le pire obstacle pour un magasin. Le pire ancien vénérable est ce type de frère sournois, politique, à la voix douce, qui sourit à tout le monde, embrasse tout le monde trois fois et qui se fond dans de faux éloges pour les frères du cadre et le fait parce que c’est une de ses stratégies pour rester au pouvoir éternellement. Il utilise des marionnettes ou des pantins pour couvrir une gestion qui, en raison des impositions des constitutions des pouvoirs, ne peut être réélu plus d’une ou deux fois. Puis il revient glorieusement la prochaine fois. Mais lors de la gestion de sa proposition, c’est lui qui dirigera réellement le magasin. Non pas par la loi, mais par les faits. Il prendra toutes les décisions et le vénérable de service se conformera strictement à ce que son patron déterminera.

Généralement, il a son groupe, formé d’autres frères qui sont complices, qui ont déjà décidé à l’avance qui sera le vénérable pour les six ou huit prochaines années, mais il revient toujours après la gestion de ses remplaçants arrangés ou il préfère simplement être le patron dans les coulisses, en charge de tout et pour longtemps.

Au fond, la soif de pouvoir, rien d’autre que l’affirmation de soi, l’insécurité, l’incapacité d’être transparent avec ses pairs et avec l’environnement dans lequel il vit, vaniteux, menteur, ayant généralement une vision unilatérale des processus d’interaction entre les Frères, faisant de sa personnalité celle d’un véritable psychopathe social. Vous ne savez plus discerner vos limites. Il n’a aucun sentiment. Cela devient une maladie de personnalité et de déviation comportementale.

Ce n’est pas de la vantardise ou une blague. En réalité, cela se produit dans la franc-maçonnerie à un rythme plus élevé qu’on pourrait l’imaginer, mais pas de manière routinière. Malheureusement, cette situation se produit et de nombreux frères font semblant de ne pas la voir ou de la ressentir, car les membres des loges, à l’exception des vrais francs-maçons, agissent passivement comme des agneaux, oubliant qu’une loge ouverte en session est un forum libre où se créent des idées, où s’idéalisent des rêves qui peuvent faire bouger le monde – un véritable laboratoire social qui peut tout changer pour le mieux et donc tous les problèmes doivent être discutés et tout le monde doit participer.

Une situation bizarre s’est produite dans un magasin où le nom de la ville où cela s’est produit sera omis. L’un de ces Frères, l’un des propriétaires de sa loge, fit voter par sa loge le titre de « vénérable perpétuel » pour lui. Jusqu’ici, rien de spécial ; le magasin a voté, c’est voté. Mais il exigeait que la loge n’ouvre ses portes que pendant ses sessions régulières, lorsqu’il était présent, et il était toujours en retard de cinq à dix minutes ; alors la séance pouvait commencer. C’est le comble de l’hypocrisie, tant de la part de ce Vénérable Ancien sociopathe que de la part de la loge qui a accepté une telle situation. Incroyable! Cela ressemble à une histoire inventée, mais ce n’est pas le cas. C’est vrai!

Mais il convient de noter que la plupart des anciens Vénérables ne correspondent pas à cette description. Il y a beaucoup de bons francs-maçons dans l’Ordre. Heureusement, la plupart d’entre eux. Ce sont d’excellents Frères, préparés, humbles, qui connaissent leur place au sein d’une loge, de bons conseillers ; Ils connaissent le poids d’un maillet, car ils l’utilisaient lorsqu’ils étaient vénérables. Ils ont appris à écouter plus qu’à parler.

La Franc-Maçonnerie valorise la Dialectique, qui est l’art du dialogue, ou de la discussion, comme une force d’argumentation qui permet de contredire les idées, de les discuter dans tous les sens et de faire naître de cette situation une idée concrète, intelligente et parfaite, une véritable synthèse de tout ce qui a été discuté, pourvu qu’elle soit en faveur de l’Ordre et de l’humanité. La franc-maçonnerie prêche l’égalité et la liberté de pensée parmi ses adeptes.

Cette situation du propriétaire du magasin est l’une des principales raisons pour lesquelles de nombreux frères honorables quittent l’Ordre. Si un frère, sans peur, avec courage, parle au nom de la démocratie et des vrais principes de l’Ordre, et que cela nuit aux desseins de ces despotes, il sera marqué, persécuté et discriminé.

Considérant que nous avons environ six ou sept mille loges au Brésil, imaginez le nombre de Frères qui agissent de cette façon, considérant que la nature humaine est complexe et étrange et que beaucoup d’hommes ont le syndrome du pouvoir en raison de leur ADN animal où l’un veut être dominant sur l’autre, ou sur les autres. Généralement, ces personnes sont insécurisées, malheureuses, insatisfaites de la vie et cette façon de vouloir exercer un pouvoir supposé sur les autres est leur façon d’essayer d’équilibrer leurs propres défauts.

Le syndrome du pouvoir, également appelé syndrome du petit pouvoir, est une attitude autoritaire de la part d’un individu qui a reçu le pouvoir et qui tente de l’utiliser de manière absolue et impérative sans se soucier des problèmes dichotomisés que cela peut causer. Le syndrome de petite puissance peut devenir une pathologie lorsqu’il devient chronique. Il y a des Frères qui, même loin du pouvoir, croient l’avoir. Quand la réalité leur est montrée, ils deviennent déprimés.

Mais la franc-maçonnerie prêche exactement le contraire. C’est démocratique. Quand on parle de surmonter les passions, cela signifie que le maçon doit faire prévaloir sa conscience rationnelle sur la mauvaise programmation de son subconscient, c’est-à-dire sur la mauvaise partie que l’être humain a en lui – selon Saint François d’Assise, c’est « l’âne » ou la « bête » que l’être humain porte dans sa conscience. L’une des conditions les plus exigées par les principes maçonniques est précisément de faire prévaloir le bon côté, en surmontant le mauvais côté.

La condition pour qu’un frère soit vénérable en premier lieu est qu’il ait des mérites personnels et qu’il ait une connaissance profonde de la science maçonnique dans tous ses segments, tels que l’histoire de l’Ordre, les rituels, le symbolisme, l’administration, la législation et la justice, qui sont tous associés à sa capacité de leadership.

De toute évidence, la Franc-Maçonnerie devra renouveler ses dirigeants, afin que de nouvelles idées, de nouveaux postulats, de nouvelles orientations et même de nouveaux paradigmes soient étudiés, adoptés et mis en pratique.

Enfin, il est souligné que cette œuvre a été écrite pour une minorité de Frères, avides de pouvoir. À l’exception de ces anciens Vénérables Frères, intouchables, qui ne rentrent pas dans ce contexte. Heureusement, la plupart le font. Ce sont les piliers de l’Ordre.

Adapté d’un texte publié par la Loge de Recherche Maçonnique Hercule Spoladore
« Brésil » – Londrina – PR

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