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Textes gravés sur six piliers élevés devant sa maison

Réflexions | 7 mars 2012 | 0 | by A.S.

1
Je demande le silence

Maintenant qu’on me laisse tranquille
Qu’on s’habitue à mon absence

Je vais fermer les yeux

Je ne veux que cinq choses
Cinq racines préférées

L’une est l’amour sans fin

2
La seconde est de voir l’automne
Je ne puis vivre sans que les feuilles
Volent et retournent à la terre

La troisième est l’hiver grave
La pluie que j’aime la caresse
Du feu dans le froid sylvestre

En quatrième lieu l’été
Rond comme une pastèque

3
La cinquième ce sont tes yeux

Mathilde mienne Ma bien aimée
Je ne veux pas dormir sans tes yeux
Je ne veux pas vivre hors de ton regard
Je vais refaire le printemps
Pour que tu puisses encore me voir

Amis voici ce que je veux
C’est presque rien et quasiment tout

Maintenant si vous le voulez partez

4
J’ai tant vécu qu’un jour
Vous devrez m’oublier
M’effacer de l’ardoise
Mon coeur fut interminable

Pourquoi réclamer le silence
Vous ne me croyez pas mortel
Le contraire va se produire
Voici que je vais vivre

Voici que je suis et continue

5
Je n’existerai plus mais au dedans
De moi pousseront les céréales
D’abord les grains qui rompent
La terre pour voir la lumière
Mais la terre maternelle est obscure
Et au fond de moi je suis obscur
Je suis comme un puits et dans mes eaux
La nuit abandonne ses étoiles
Pour vaquer seule à travers la campagne

6
J’ai tant vécu c’est la question
Que je voudrais vivre à nouveau

Je ne me suis jamais senti aussi sonore
Je n’ai jamais eu autant de baisers à offrir

Maintenant comme toujours il est tôt
La lumière vole avec ses abeilles

Laissez moi seul avec le jour
Je demande la permission de naître

Source: Pablo Neruda


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