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SYMBOLE MAÇONNIQUE : L’ACACIA – L’ARBRE QUI NE MEURT PAS

Planches, Réflexions | 19 novembre 2025 | 0 | by A.S.

L’acacia est plus qu’une plante : c’est une présence. Depuis l’Antiquité jusqu’à nos loges, il traverse les traditions comme un fil lumineux reliant la vie, la mort et la renaissance. Chez les peuples anciens comme chez les Maçons modernes, il incarne une vérité essentielle : ce qui est pur ne disparaît jamais.

Un arbre sacré dans l’Antiquité

Bien avant d’intégrer notre symbolisme, l’acacia était déjà considéré comme un arbre sacré.
Chez les Hébreux, son bois incorruptible servit à la construction de l’Arche d’Alliance, de la Table des Pains et du Tabernacle.
Ses feuilles suivant la course du soleil en faisaient un symbole solaire, un messager du cycle éternel.

Il était perçu comme un arbre inusable, fidèle, incorruptible — des qualités qui résonnent encore profondément dans notre démarche initiatique.


L’acacia dans la légende d’Hiram

C’est dans l’histoire d’Hiram Abiff que l’acacia prend toute sa charge maçonnique.
Planté pour marquer la tombe du Maître ou surgissant miraculeusement de la terre récemment remuée, il devient le signe tangible de la découverte, mais surtout la clef de la résurrection symbolique.

Qu’il pousse du corps du Maître ou qu’il guide les chercheurs, il indique toujours la même chose : l’initié n’est pas totalement enseveli.
Le Maître peut tomber, mais il se relève.
La mort n’est qu’un passage, et l’acacia en est la preuve.


Un symbole traversant les religions et les mythes

L’acacia apparaît partout :
dans la Bible, dans les mystères d’Osiris, dans les traditions hébraïques, arabes, égyptiennes.
Toujours associé au divin, à la lumière, à la protection.

De l’Arche d’Alliance à la tombe d’Osiris, de Moïse au Christ, l’acacia devient un rameau sacré traversant les millénaires.
Il est signe de sainteté, de pureté, de sacrifice, et surtout d’espoir.


Les quatre grands enseignements de l’acacia

En franc-maçonnerie, l’acacia est souvent résumé par quatre “I”, qui en révèlent toute la profondeur initiatique :

Innocence

Du grec akakia, absence de malice.
Il invite à la rectitude morale et à une vie juste.

Initiation

Il marque le passage, la mort symbolique et la renaissance intérieure.

Immortalité de l’âme

Le Maître renaît, car la conscience véritable ne meurt pas.

Incorruptibilité

Comme son bois imputrescible, la lumière intérieure résiste aux ravages du temps et de l’ignorance.


L’acacia : lumière et ombre

Dans la légende d’Hiram, l’acacia révèle les passions destructrices :
l’envie, le fanatisme, l’ignorance.
Mais il est aussi le premier signe de la victoire sur l’obscurité.

Ainsi, l’acacia n’est pas seulement un symbole lumineux :
il montre à la fois le danger et la voie, la chute et la remontée, le tombeau et la sortie.


“A∴ M∴ est C∴” : la renaissance du Maître

Lorsque le Maître répond “A∴ M∴ est C∴”, il déclare être revenu à la vie.
Il affirme :
j’ai traversé les ténèbres,
j’ai été relevé,
j’ai été régénéré,
je marche désormais vers la Lumière.

L’acacia est le signe visible de cette transmutation intérieure.
Il marque l’instant où l’initié cesse d’être spectateur pour devenir constructeur.


Un arbre paradoxal, un enseignement total

Arbre de vie, arbre de mort, arbre d’éternité :
l’acacia réunit les contraires.
Ses fleurs sont éclatantes, ses graines peuvent tuer, ses racines guérissent.
Il enseigne que tout ce qui brille porte parfois une ombre, et que tout ce qui tombe peut renaître.

Il nous rappelle que l’immortalité n’est pas une promesse future, mais une œuvre présente : celle de la conscience éveillée.


L’acacia, invitation au travail intérieur

À travers l’acacia, le Maçon apprend que la vraie lumière est intérieure, que la mort n’est jamais la fin, que la vertu protège, que la vérité régénère.
Il apprend que la vie spirituelle commence lorsque l’on dépasse la simple existence matérielle pour accéder à une dimension plus profonde de l’être.

L’acacia n’est pas une réponse : c’est un chemin.
Un appel à redresser la pierre brute de notre existence.
Un rappel que la vie n’est véritable qu’orientée vers la Lumière.

Vénérable Maître, et vous tous mes Frères, je vous remercie de m’avoir écouté.

Alcinei Feitosa

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