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Premier salon maçonnique : « La franc-maçonnerie, méthode de rencontre et d’échange »

A l’occasion du 1er Salon du Livre et de la Culture Maçonnique à Toulouse, l’éditorial « La Dépêche » publie un entretien avec Pierre Lambicchi, Grand Maître du Grand Orient de France.

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2009/11/21/720401-Premier-salon-maconnique-La-franc-maconnerie-methode-de-rencontre-et-d-echange.html

Aujourd’hui et demain se tient à Toulouse le 1er Salon du livre et de la culture maçonnique. Une manifestation inédite, soutenue par toutes les collectivités locales (mairie de Toulouse, conseil général, conseil régional). Et fédérative (toutes les obédiences maçonniques y ont concouru : GODF, GLF, GLFF, DH, GLNF, GLTSO, GLMF). Outre l’exposition, le salon va rassembler de nombreuses personnalités (maçonnes ou non), lors d’une dizaine de tables rondes. À cette occasion, Pierre Lambicchi, Grand Maître du Grand Orient de France, répond à nos questions.

Pourquoi un tel salon ?

Un salon, quel que soit son objet, est un espace de rencontre entre un artiste et ceux qui apprécient son œuvre. Cela entre tout à fait dans le cadre de la méthode maçonnique qui est une méthode de rencontre et d’échange. Ce Salon du livre, outre l’échange entre les auteurs et les lecteurs, va permettre de communiquer sur l’initiation maçonnique et nos projets sociétaux.

Vous cherchez de nouveaux adhérents ?

Nous ne sommes pas obnubilés par une politique comptable. Nous préférons exposer nos buts et nos méthodes et ainsi convaincre de nouveaux sympathisants sur la qualité de notre démarche.

Votre cérémonial a-t-il encore un sens ?

Le cérémonial maçonnique a pour but de mettre l’initié en dehors du temps et de l’espace actuel. Celui-ci, au travers de la méthode maçonnique faite de l’étude symbolique et des rituels, va pouvoir, au contact des autres Frères, aborder des sujets de manière différente de ce qu’il ferait dans sa vie quotidienne.

La franc-maçonnerie a-t-elle encore sa place dans le monde moderne ?

Oui, assurément. Pour ce qui concerne le Grand Orient, c’est une obédience spiritualiste mais aussi sociétale. Elle étudie des sujets aussi variés que l’identité nationale, les Droits de l’Homme, la crise économique, les différents aspects de la défense de la Laïcité. Elle participe, par l’action de ses Frères et par l’action obédientielle, à construire une société plus juste où l’homme est au centre de sa vie.

A.S.: