Motivation – Selon le dictionnaire en ligne Oxford Languages, l’une des définitions de cette entrée est l’ensemble des processus qui donnent au comportement une intensité, une direction déterminée et une forme de développement typique de l’activité individuelle. Il peut également être traité comme un ensemble de facteurs internes et externes qui poussent une personne à agir vers un objectif. Elle est directement liée au désir, au besoin ou au désir de réaliser quelque chose qui satisfait un besoin physique, émotionnel, psychologique ou spirituel.
C’est fondamental pour accomplir les tâches, surmonter les défis et rester concentré sur les objectifs. Cela varie d’une personne à l’autre et peut être influencé par les croyances, les valeurs, l’environnement et les expériences de vie.

La motivation pour une activité donnée résulte d’un processus dynamique et multiforme, qui implique des interactions entre facteurs internes et externes. Explorons les principaux processus qui amènent une personne à se sentir motivée, et comprenons s’il est possible de motiver quelqu’un ou si la motivation vient exclusivement de l’intérieur.
Processus qui mènent à la motivation
La motivation commence souvent par la reconnaissance d’un besoin ou d’un désir, comme la faim, la sécurité, la reconnaissance, l’apprentissage ou la réalisation de soi. C’est le point de départ d’un comportement motivé. Lorsqu’une personne identifie quelque chose qu’elle souhaite réaliser, un objectif clair émerge. Des objectifs bien définis, spécifiques et stimulants (mais réalistes) sont plus motivants. Ainsi, la motivation dépend de la pertinence que la personne attribue à l’activité ou à l’objectif. Plus la valeur perçue est grande, plus la probabilité d’être motivé est grande.
La conviction que l’on est capable de mener à bien l’activité augmente la motivation. Ce processus est influencé par les expériences passées, les encouragements externes et même des modèles inspirants. L’attente de recevoir des récompenses (matérielles, sociales ou émotionnelles) et le renforcement des actions réussies passées contribuent au maintien de l’engagement.
La motivation est-elle interne ou externe ?
La motivation intrinsèque naît de l’intérieur de la personne. Elle est associée au désir d’épanouissement personnel, de curiosité, de plaisir et de croissance intérieure. Par exemple, une personne peut être motivée à apprendre le piano parce qu’elle trouve la musique fascinante et éprouve de la satisfaction à jouer. D’un autre côté, la motivation extrinsèque dérive de stimuli externes, tels que des récompenses financières, des éloges, un statut ou le fait d’éviter une punition. Par exemple, un étudiant peut étudier pour obtenir une bourse ou éviter d’échouer.
Même si l’on peut stimuler ou inspirer la motivation, le coup de pouce ultime dépend toujours de l’alignement interne de la personne. La motivation ne s’impose pas, mais elle peut être cultivée. Lorsque les facteurs externes convergent avec les intérêts, les valeurs et les besoins internes, la motivation est renforcée.
La motivation pour maintenir fermeté et constance sur le chemin maçonnique
Rester ferme et constant sur le chemin maçonnique nécessite une motivation qui se traduit par un dévouement, une compréhension profonde des valeurs de l’Ordre et un engagement dans le développement personnel et fraternel. Certains facteurs sont essentiels pour que le franc-maçon reste motivé et fidèle aux principes de la franc-maçonnerie et profite pleinement de son parcours. Voici les principaux facteurs de motivation :
- Clarté du but – un franc-maçon doit comprendre pourquoi il a rejoint l’Ordre et quel est le sens de ce voyage dans sa vie. Avoir un objectif clair vous aide à rester concentré sur les valeurs maçonniques et les objectifs personnels d’amélioration.
- Engagement envers les principes maçonniques – la pratique constante de vertus telles que la justice, la tempérance, le courage et la prudence est essentielle. Ces valeurs doivent guider vos actions à l’intérieur et à l’extérieur du Store. De plus, le respect des monuments et des traditions maçonniques renforce le sentiment d’identité et de raison d’être de l’Ordre.
- Recherche continue de connaissances – La franc-maçonnerie est une école de mystères, et la recherche de la vérité et de la connaissance doit être incessante. L’étude de la symbologie, des rituels, des instructions et des leçons philosophiques maintient l’esprit d’apprentissage vivant. Participer à des conférences, séminaires et travaux sur les enseignements maçonniques enrichit la compréhension et contribue à motiver, en évitant le désintérêt.
- Développement du Temple Intérieur – l’amélioration du caractère est l’un des piliers de la franc-maçonnerie. La construction du Temple Intérieur nécessite une réflexion, une méditation et des pratiques qui recherchent l’équilibre entre le corps, l’esprit et l’esprit. Travailler constamment à combattre les vices et pratiquer les vertus contribue à cette amélioration.
- Amour fraternel et camaraderie – cultiver des relations saines et respectueuses avec les Frères renforce le sentiment d’appartenance et la motivation à être actif dans l’Ordre. La pratique de l’amour fraternel aide le maçon à considérer la franc-maçonnerie non seulement comme une étude philosophique, mais aussi comme une expérience humaine significative.
- La participation active à la Loge – assister régulièrement aux réunions renforce le lien avec l’égrégore et entretient l’énergie du travail maçonnique. Contribuer au travail de la Loge, assumer des responsabilités et aider à instruire les Apprentis et les Compagnons sont des moyens de renforcer le lien avec l’Ordre.
- Résilience et persévérance – les défis sont inévitables, que ce soit dans la vie profane ou sur le chemin maçonnique. La résilience permet au Maçon d’affronter les difficultés sans s’écarter de ses idéaux. La cohérence est un élément fondamental pour ne pas abandonner le travail même lorsque l’enthousiasme initial diminue.
- Réflexion sur le devoir – le franc-maçon doit toujours se rappeler que sa quête est un chemin d’amélioration, non seulement pour lui-même, mais pour contribuer à la société. Le devoir envers l’humanité et la responsabilité d’améliorer le monde qui vous entoure sont des facteurs de motivation pour persévérer.
- Connexion avec le sacré – la reconnaissance d’un Être suprême, en tant que Grand Architecte de l’Univers, incite le franc-maçon à rechercher une vie pleine de sens, d’harmonie et de but spirituel. Participer à des rituels avec révérence et méditer sur des enseignements symboliques renforce la spiritualité.
- Humilité et ouverture à l’apprentissage – le franc-maçon doit reconnaître que son parcours ne sera jamais terminé ; il y a toujours quelque chose de nouveau à apprendre et à améliorer. L’humilité est la base pour accepter les corrections et grandir selon les instructions des Frères et sa propre réflexion.
Une partie considérable reste en cours de route
Les facteurs de motivation énumérés ci-dessus, lorsqu’ils sont bien intégrés, soutiennent la fermeté et la constance d’un franc-maçon dans l’Ordre. Cependant, c’est un fait que seule une partie reste ferme et constante sur la voie maçonnique. Au fil des années, au cours du parcours, l’abandon peut s’expliquer par une combinaison de facteurs internes et externes qui affectent la motivation, l’engagement et la capacité à continuer à s’engager auprès de l’Ordre. Voici quelques raisons qui peuvent clarifier cette situation :
- Perte de l’objectif initial – De nombreux francs-maçons rejoignent l’Ordre avec des motivations personnelles, telles que la curiosité, la recherche de croissance spirituelle ou même des intérêts sociaux. Au fil du temps, si ces objectifs ne sont pas continuellement renouvelés ou alignés sur le but maçonnique, une démotivation peut survenir. Un manque de compréhension profonde des enseignements symboliques et philosophiques peut conduire à un sentiment de stagnation.
- Les défis de la vie profane – les responsabilités familiales, professionnelles et sociales rivalisent souvent avec le temps et l’énergie consacrés à la franc-maçonnerie. Crises financières, changements de résidence ou problèmes de santé peuvent rendre difficile la participation aux réunions et l’implication active dans la Loge.
- Manque d’engagement ou de reconnaissance – Les francs-maçons qui ne trouvent pas d’opportunités de contribuer activement à la Loge peuvent se sentir déconnectés. Le manque de reconnaissance ou de culture d’accueil peut conduire à un manque d’intérêt. Ceci est particulièrement critique pour les frères qui possèdent des compétences ou des talents inexploités dans l’Ordre.
- Routine et monotonie – la répétition constante de rituels sans effort pour approfondir la compréhension peut conduire au sentiment que « rien ne change » dans la franc-maçonnerie. Le manque d’innovations ou d’activités encourageant l’apprentissage continu peut aliéner ceux qui recherchent des défis intellectuels.
- Conflits interpersonnels – les divergences d’opinions, les conflits internes ou la perception d’un manque d’harmonie au sein de la Loge peuvent miner le sentiment de fraternité. De nombreux francs-maçons espèrent trouver dans l’Ordre un refuge de paix et d’unité ; face à des désaccords ou à des comportements contraires aux idéaux maçonniques, ils peuvent déchanter.
- Manque de renouveau spirituel – La franc-maçonnerie exige du franc-maçon qu’il renouvelle constamment sa connexion spirituelle et réflexive. S’installer dans la routine ou négliger le travail intérieur peut affaiblir le lien avec les enseignements de l’Ordre.
- Attentes irréalistes – certains frères rejoignent l’Ordre avec des attentes erronées, espérant des récompenses tangibles ou des solutions magiques pour leur vie. Lorsqu’ils se rendent compte que le chemin maçonnique est ardu et nécessite un dévouement continu, ils risquent d’abandonner.
- Influences externes et stigmates sociaux – dans certains contextes, la franc-maçonnerie est confrontée à des préjugés ou à des informations erronées, générant des pressions sociales ou familiales sur le franc-maçon, conduisant à son renvoi. Les changements de priorités culturelles et sociales, comme la recherche de solutions rapides ou de distractions technologiques, peuvent également avoir un impact sur l’engagement.
- Manque de leadership inspirant – Le leadership de la Loge joue un rôle crucial dans la motivation des frères. Les loges qui manquent d’enseignants et de dirigeants inspirants ou qui négligent les valeurs maçonniques risquent de perdre la capacité de maintenir l’engagement de leurs membres.
- Oublier la fraternité – la fraternité est l’un des piliers de la franc-maçonnerie. Lorsque ce lien se perd, que ce soit en raison d’un manque d’interaction ou de l’absence d’un véritable esprit de soutien mutuel, les liens s’affaiblissent. Sans sentiment d’appartenance, beaucoup ne ressentent plus le besoin de continuer.
Réflexion : Un chemin pour quelques-uns
La franc-maçonnerie est, par nature, un chemin difficile qui nécessite un effort continu, une réflexion profonde et un engagement. Tout le monde n’est pas disposé et motivé à suivre ce chemin tout au long de sa vie. Le processus d’évolution personnelle est souvent solitaire et nécessite de surmonter les barrières internes et externes. Seuls ceux qui parviennent à entretenir la flamme – motivés, renouvelant leur objectif, cultivant l’humilité et affrontant les difficultés avec résilience – restent jusqu’au bout.
Ceux qui persévèrent le font parce qu’ils voient la franc-maçonnerie non seulement comme une institution, mais aussi comme un outil puissant pour construire leur temple intérieur et transformer le monde qui les entoure.
Que la lumière du Grand Architecte de l’Univers continue d’éclairer votre chemin !
Giovanni Angius , MI, 33ème REAA – Membre d’Augusta et Loge Symbolique Respectable Orvalho do Hermon nº21, Juridiction de la Grande Loge Maçonnique de l’État d’Espírito Santo – Brésil




