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L’HOMME MEURT PARCE QU’IL EST IMMORTEL : LA LEÇON DE LA MORT EN LOGE MACONNIQUE

Planches, Réflexions | 27 novembre 2025 | 0 | by A.S.

Réflexion maçonnique – D’après Rosmunda Cristiano

La mort effraie et interroge. Pour beaucoup elle est la fin de tout, pour d’autres l’entrée dans l’infini. La Franc-Maçonnerie y voit un passage, un rite, une porte que l’homme doit franchir pour toucher à l’essentiel. Comme la graine qui doit mourir pour renaître, l’être humain abandonne la forme pour révéler l’essence. Le profane ne perçoit que le temps et l’aspect charnel, tandis que l’initié cherche ce qui survit au corps. La vie et la mort cheminent ensemble, opposées mais complémentaires, comme le noir et le blanc du Pavé mosaïque : deux faces d’une même vérité cosmique.

Dès la naissance, la partie d’échecs commence et la mort joue le premier coup. Celui qui refuse de la regarder perd d’avance. La peur conduit au matérialisme, à la recherche du plaisir immédiat, mais l’unique immortalité réside dans la trace laissée derrière soi. La mort glace, fige, assombrit ; notre société la fuit, la masque, la réduit au silence. Pourtant, autrefois, elle était reconnue, intégrée, accompagnée. La sagesse des Anciens naissait de cette familiarité avec l’inéluctable.

Les grandes civilisations voyaient dans la mort un prolongement, non une fin. Pour les Égyptiens, l’âme poursuivait son voyage dans la lumière d’Osiris ; pour le Livre des Morts tibétain, l’au-delà reflète les pensées que nous avons nourries de notre vivant ; pour les mystiques, la mort libère des lourdeurs terrestres et permet la renaissance intérieure. C’est une transformation, une transmutation, une ouverture.

Socrate accepte la ciguë sans trembler, car l’immortalité est déjà en lui. Le Christ meurt pour ressusciter. Osiris renaît après le déchirement. Trois chemins, une même loi : pour renaître, il faut mourir. L’initiation maçonnique rejoue ce grand mythe. On entre dans l’obscurité, on perd son nom profane, on renonce à l’ego, puis la Lumière se révèle. La mort n’est plus destruction, elle devient passage, dépouillement, ascension. On meurt symboliquement pour naître à soi-même.

La mort n’éteint pas l’homme : elle dévoile ce qu’il est vraiment. L’être disparaît pour se perpétuer. Le corps tombe, l’âme se redresse. L’homme meurt parce qu’il est immortel.

Naître. Mourir. Renaître encore. Avancer toujours.

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