Supreme Conseil Féminin de France — 150 ans d’histoire écossaise en héritage
Le 18 novembre 2025 est paru en librairie un ouvrage attendu, profond, mémoriel :
L’esprit du Convent de Lausanne — Déclinaison au féminin, réalisé sous la direction du Suprême Conseil Féminin de France, en hommage aux 150 ans du Convent de Lausanne (1875-2025).
Un livre qui n’est pas seulement une publication, mais un acte de transmission.
Un geste de fidélité.
Une voix qui rappelle, éclaire, prolonge.
Commémoration, remémoration, célébration — un devoir de mémoire initiatique
L’année 2025 marque un jalon majeur pour la franc-maçonnerie écossaise.
Non pas une simple date, mais un cycle, qui ramène la mémoire vers ce moment fondateur où, en 1875, le Convent de Lausanne définissait l’ossature doctrinale et philosophique du Rite Écossais Ancien et Accepté.
Une charte spirituelle, politique, symbolique ; un souffle qui continue d’animer les colonnes depuis un siècle et demi.
Comme le souligne l’ouvrage, la question n’est pas tant de commémorer que de remémorer.
Se souvenir non par nostalgie, mais pour réaffirmer ce qui nous relie.
Le passé ne dort pas : il parle à condition qu’on sache encore l’écouter.
Un regard féminin sur une architecture séculaire
Andrée Buisine écrivait dans Les Hauts-Grades Écossais au Féminin :
« Le Convent de Lausanne constitue, à plus d’un titre, une étape majeure de l’histoire du Rite Écossais Ancien et Accepté. »
Et elle ajoutait — rappel essentiel — que
le Suprême Conseil Féminin de France professe encore aujourd’hui les principes hérités de ce Convent,
principes rappelés à chaque ouverture d’atelier, à chaque intégration, à chaque pas de Sœur sur l’échelle écossaise.
Ce livre donne la parole à celles qui, héritières et continuatrices,
portent la tradition, l’interprètent, la déploient, la féminisent sans l’altérer.
Les fondatrices du Suprême Conseil Féminin de France — inspirées, audacieuses, visionnaires — ont su reconnaître dans l’Esprit écossais un terrain fertile pour un déploiement initiatique féminin.
Elles n’ont pas seulement reçu : elles ont prolongé.
Elles n’ont pas seulement imité : elles ont incarné.
Un ouvrage pour comprendre, transmettre, continuer
À travers ce livre collectif, c’est toute la sensibilité d’un Rite — sa rigueur, son souffle, sa verticalité — qui se décline au féminin.
Non pas un parallèle, mais une continuité.
Non pas une alternative, mais une expansion de lumière.
L’esprit du Convent de Lausanne s’annonce comme une lecture essentielle pour tout écossais et toute écossaise qui souhaite :
- revisiter les racines doctrinales du REAA,
- comprendre le rôle historique du Convent de Lausanne,
- saisir comment la perspective féminine enrichit l’initiation,
- entendre la voix des Sœurs qui font vivre aujourd’hui les Hauts Grades.
Un livre pour se souvenir.
Un livre pour comprendre.
Un livre pour transmettre.
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Avec cette belle publication des Éditions du Suprême Conseil Féminin de France sur « L’Esprit du Convent de Lausanne, Déclinaison au Féminin… » reconnaissons qu’en 2025 la famille écossaise se rassemble autour d’un anniversaire qui ressemble à une pierre d’angle.
Cent cinquante ans après le Convent de Lausanne, ce livre propose de quitter le discours purement commémoratif pour écouter l’écho de cet événement dans la conscience des Sœurs. Nous retrouvons, en filigrane, la belle formule d’Andrée Buisine pour qui le Convent constitue une étape majeure de l’histoire du Rite Écossais Ancien et Accepté. Le Suprême Conseil Féminin de France y puise toujours les principes de sa Constitution, rappelés à chaque création d’atelier.
L’ouvrage explore précisément ce fil vivant. Il fait apparaître les Sœurs fondatrices comme des passeuses qui, en reconnaissant la profondeur du Rite, ont ouvert un chemin original pour l’Écossisme au féminin. Nous voyons se dessiner une histoire où la fidélité aux textes ne fige rien, mais nourrit un devenir. La mémoire du Convent de Lausanne se décline alors en voix multiples, en parcours de Sœurs, en travaux de loges, en gestes rituels qui prennent un accent singulier lorsqu’ils sont portés par des femmes.
Cette déclinaison au féminin ne cherche pas à dupliquer un modèle masculin. Elle interroge les principes de 1875 à la lumière des combats d’aujourd’hui, qu’ils soient spirituels, éthiques ou sociaux. Nous ressentons à la lecture que le devoir de mémoire devient un devoir d’invention. Le Convent n’est plus seulement une date, il devient une source qui continue de travailler les consciences et de façonner un Écossisme où la voix des Sœurs n’est plus un ajout tardif, mais l’une des expressions légitimes de l’Esprit de Lausanne.
Yonnel Ghernaouti