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L’ÉNIGME MAÇONNIQUE ET ROSICRUCIENNE DE L’ÉGLISE SAINT-JEAN DE WARMINSTER

Actualités | 30 septembre 2025 | 0 | by A.S.

Une église pas tout à fait comme les autres…

Si vous résidez dans le Wiltshire ou que vous avez déjà visité ce comté anglais, il est probable que vous soyez allé admirer l’extraordinaire monument mégalithique de Stonehenge. Mais peut-être avez-vous aussi poussé la porte de l’église Saint-Jean l’Évangéliste de Warminster ?
À première vue, elle ressemble à bien d’autres églises britanniques de style gothique. Pourtant, un détail discret pourrait bien cacher une véritable énigme maçonnique et rosicrucienne.

Un édifice néogothique victorien

Contrairement à ce que laisse penser son allure médiévale, l’église Saint-Jean fut édifiée en 1864-1865, à une époque où la population de Warminster augmentait fortement. L’ancienne église Saint-Denys (XIᵉ siècle) ne suffisait plus, et deux nouveaux édifices furent construits : Christ Church (1831) et Saint-Jean.

L’architecte, George Edmund Street (1824-1881), est l’une des grandes figures du néogothique victorien, à qui l’on doit notamment la Cour Royale de Justice de Londres.
Si l’extérieur reste sobre, l’intérieur étonne par la richesse de sa décoration : vitraux de Clayton and Bell, et surtout de magnifiques mosaïques conçues par Charles Edwin Ponting (1850-1932), réalisées entre 1911 et 1915 par James Powell and Sons.

Les mosaïques des quatre archanges

C’est précisément dans ces mosaïques que se cache l’énigme. Elles représentent les quatre archanges : Michel, Gabriel, Raphaël et Uriel. Mais la représentation de Raphaël intrigue particulièrement…

Trois détails troublants :

  1. La couleur rouge : Raphaël y apparaît vêtu de rouge, alors qu’il est traditionnellement associé au vert. Or le rouge est précisément la couleur des décors maçonniques du Chevalier Rose-Croix.
  2. L’épée : Raphaël tient une épée, absente du récit biblique du Livre de Tobit, mais bien présente dans la symbolique maçonnique du grade de Rose-Croix.
  3. Le ruban rouge en sautoir : croisé sur une tunique blanche, il rappelle étrangement la description de l’habit de Christian Rosencreutz dans les Noces Chymiques.

Difficile de voir là de simples coïncidences…

Le jeu des couleurs : bleu et rouge

Autre fait intriguant : seuls deux tons dominent l’ensemble des mosaïques — le bleu (Michel et Gabriel) et le rouge (Raphaël et Uriel). Or, dans la tradition, chaque archange possède une couleur distincte.
Cette répartition bicolore semble davantage évoquer :

  • La franc-maçonnerie bleue : les trois premiers grades symboliques.
  • La franc-maçonnerie rouge : les hauts grades écossais, dont le Chevalier Rose-Croix.

L’association du bleu et du rouge rappelle d’ailleurs les décors de l’Arche Royale Domatique, particulièrement importante dans la maçonnerie anglaise.

Ponting, entre foi et ésotérisme

Peut-on en conclure que Charles Edwin Ponting était franc-maçon ou rosicrucien ? Rien ne permet de l’affirmer. On sait qu’il était anglo-catholique et membre de la Société des Antiquaires de Londres, qui comptait de nombreux francs-maçons. Son goût pour le néogothique et les symboles médiévaux a pu l’amener à s’intéresser à l’ésotérisme et au rosicrucianisme, mais aucune preuve formelle de son appartenance n’a été trouvée.

Une énigme ouverte

Ainsi, les mosaïques des archanges de Warminster posent plus de questions qu’elles n’apportent de réponses. La présence de symboles rappelant à la fois la franc-maçonnerie et la tradition rosicrucienne intrigue et nourrit le mystère.
Peut-être n’est-ce qu’une coïncidence artistique… ou peut-être un discret clin d’œil ésotérique laissé par Ponting.

En attendant, l’énigme maçonnique et rosicrucienne de l’église Saint-Jean de Warminster demeure entière — et continue de fasciner initiés et curieux.

Source : Nos Colonnes – L’énigme maçonnique et rosicrucienne de l’église St Jean de Warminster

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