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LE VOCABULAIRE DES FRANCS-MAÇONS


MISCELLANÉES MAÇONNIQUES par Guy Chassagnard

En franc-maçon de tradition, attaché à l’histoire de ce qui fut jadis le Métier de la Maçonnerie avant que de devenir la Maçonnerie spéculative des Maçons libres et acceptés, notre frère Guy Chassagnard met en chroniques ce qu’il a appris dans le temple et… dans les textes ; en quarante et quelques années de pratique maçonnique. Ceci selon un principe qui lui est cher : Apprendre en apprenti, comprendre en compagnon, partager en maître. 

Chronique 316

1805 – Le Vocabulaire des Francs-Maçons

Publication, au cours de l’année 1805, du Vocabulaire des Francs-Maçons, ouvrage indispensable à tout Maçon régulier qui veut s’instruire, à fond, de la Franche-Maçonnerie. 

L’auteur, anonyme – mais on pense qu’il s’agit du frère Jean Louis Laurens –, signale que l’ouvrage « est une collection de manuscrits trouvés dans le cabinet d’un Maçon très-instruit, après son dé­cès et parmi ses papiers les plus précieux ». 

On y trouve les Cons­titutions générales de « l’Ordre des Francs-Maçons », ainsi qu’une présentation de la charge de chacun des officiers de la loge. 

Toujours selon l’ouvrage, les Maçons ne peuvent et ne doivent commencer leurs travaux qu’après avoir rendu à Dieu le devoir indispensable de la prière. En voici les premières lignes : 

« Souverain Architecte de l’Univers, c’est à ta plus grande gloire que commencent nos travaux ; ô toi principe radical et générateur, ternaire sacré, Éternel, Être divin, nécessaire à tous les êtres, dont les décrets portent le caractère de l’amour et de la justice, source de toutes les puissances, germe de toutes les actions, suprême foyer de toutes les félicités…

« Nous implorons de ton divin amour, inextinguible comme toi, les secours qui nous sont nécessaires pour travailler efficacement au grand œuvre dont l’objet nous rassemble sur ce carré. »

En 1810, année du Code pénal, paraîtra un autre ouvrage, ayant pour titre Vocabulaire des Francs-Maçons, également destiné aux « francs-maçons réguliers », mais sous la signature d’Étienne François Bazot. 

Il y a tout lieu de constater que Bazot n’a fait que reprendre le texte de Laurens (mort en 1807) en lui adjoignant quelques ajouts personnels. 

© Guy Chassagnard – Auteur de  :

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A.S.: