La suite de l’étude transversale sur les hauts grades maçonniques commencée avec Le Symbolisme des degrés maçonniques de perfection, publié en 2023 par MdV. Il traite des 15e, 16e, 17e et 18e degrés.
LE SYMBOLISME DES DEGRÉS MAÇONNIQUES CAPITULAIRES : APPROCHE TRANSVERSALE
de Sylvie MONPOINT (Auteur) – Maison de Vie Editeur – Septembre 2025 – 224 pages
Devant l’initiée parvenue au 14e grade du R.E.A.A., une voie nouvelle s’ouvre, celle des quatre degrés dits CAPITULAIRES, qualifiés ainsi car relevant d’un souverain Chapitre. Leur finalité ? Que l’initiée parvienne à incarner l’Esprit dans la réalité quotidienne de ses actes, de ses paroles, de ses pensées ou de sa relation aux autres.
Parvenue au 18e grade, celui de Chevalier Rose-Croix, la pratique spirituelle n’est plus une facette de son existence mais le fondement et la finalité de celle-ci. Fidèle à la méthode utilisée dans Le Symbolisme des degrés maçonniques de Perfection (MdV éditeur, 2022), Sylvie MONPOINT suit ici une approche transversale de tout ce qui fait la spécificité de ces degrés (la Légende, la disposition de la Loge, le rite de réception, les décors, les signes et attouchements, les serments, …) afin de mieux en cerner la finalité et les articulations secrètes.
Cette démarche novatrice lui permet de proposer une lecture synthétique nouvelle, et particulièrement enrichissante, de ces quatre degrés maçonniques.
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Avec Le Symbolisme des degrés maçonniques capitulaires de Sylvie Monpoint, le lecteur franchit un seuil. L’auteure ne commente pas les 15e au 18e degrés du Rite Écossais Ancien et Accepté, elle les fait résonner comme les mouvements d’une symphonie intérieure. Fidèle à sa démarche transversale, déjà esquissée dans Le Symbolisme des degrés de perfection, elle relie légendes, décors, serments, signes et attributs pour révéler la cohérence vivante de ce chemin.
Médecin dermatologue, Sylvie Monpoint a d’abord exploré dans La Peau dévoilée l’interface entre corps et esprit, puis dans Zorro – Un initié sous le masque elle montrait que derrière la figure populaire se cache une dramaturgie initiatique. Ces jalons éclairent sa capacité unique à lire le monde comme un texte sacré.
Au fil des pages, nous voyons se dessiner la lente reconstruction du Temple : courage du Chevalier d’Orient, fidélité du Prince de Jérusalem, universalité de l’Orient et de l’Occident. Mais tout converge vers le 18e degré, Rose-Croix, où la croix devient axe du monde et la rose éclat fragile et souverain. Ici, la pratique spirituelle cesse d’être une facette de l’existence pour en devenir le fondement. Être Rose-Croix, c’est respirer le monde comme une prière, incarner la Parole dans nos actes les plus simples.
Ce livre n’offre pas un savoir de plus, il ouvre un espace de transfiguration. La franc-maçonnerie y apparaît non comme accumulation de grades mais comme une vocation : devenir porteurs de lumière, rose vivante sur la croix des jours.