LE COÛT DE LA VIE OU LA DÉMESURE DU MONDE PROFANE

BILLET D’HUMEUR MAÇONNIQUE…

Tout augmente. Le pain, le logement, l’énergie, la santé… jusqu’à la patience de l’homme. Dans ce tumulte d’étiquettes et de factures, le Franc-Maçon observe le monde profane se débattre dans la matérialité, comme s’il cherchait la lumière au fond d’un caddie.
Mais que vaut vraiment la vie, si tout s’achète ? Et surtout : que perdons-nous à vouloir tout posséder ?

Dans le Temple, la question du coût n’existe pas. Il n’y a ni monnaie, ni dette, ni taux d’intérêt. Il n’y a que la valeur du travail sur soi, la richesse de l’échange et la fraternité du silence partagé. Chaque maillet levé, chaque mot prononcé, chaque pierre polie a son prix — non pas en argent, mais en effort, en persévérance, en lumière.

Or le monde, lui, confond la valeur et le prix. Il multiplie les biens mais appauvrit l’être. Il mesure la réussite à la surface des choses, quand nous savons qu’elle se trouve au cœur de l’Homme. Ce que le Temple enseigne, c’est que la vraie inflation est celle de l’ego, et que la seule monnaie durable est celle du don de soi.

Alors oui, le coût de la vie est lourd, mais il le devient surtout quand la vie perd son sens.
Le Maçon, lui, apprend à distinguer le nécessaire de l’inutile, à bâtir plutôt qu’à accumuler, à enrichir l’esprit plutôt que le compte.
Il comprend que la pierre la plus précieuse n’est pas celle que l’on possède, mais celle que l’on taille en soi.

Au fond, la seule richesse qui ne se dévalue jamais, c’est celle du Cœur initié.
Et cela, aucun marché, aucune inflation, aucune crise ne saurait l’altérer.

GADLU.INFO — Pour que la lumière ne se monnaie jamais.