LA TOISON D’OR — VERSION FRANÇAISE DU SPLENDOR SOLIS (1612)
La Toison d’Or est la version française, publiée en 1612, du célèbre traité alchimique Splendor Solis — La Splendeur du Soleil — dont la première édition allemande fut imprimée à Rorschach en 1598 sous le titre Aureum Vellus, littéralement La Toison d’Or.
Cette édition propose la traduction intégrale du texte allemand de 1598, accompagnée du texte français de 1612 et des vingt-deux gravures originales issues de la réédition de 1613. Pour la première fois, le lecteur peut ainsi confronter les deux versions, l’une fidèle à la source germanique, l’autre plus libre, enrichie de commentaires et d’interpolations caractéristiques de la pensée hermétique française du XVIIᵉ siècle.
L’introduction éclaire le lecteur sur la figure légendaire de Salomon Trismosin, alchimiste mythique, présenté par la tradition comme le maître de Paracelse. C’est à lui qu’est attribuée la réunion du texte et des somptueuses illustrations du Splendor Solis.
L’iconographie de cet ouvrage, d’une beauté saisissante, s’inscrit dans la symbolique alchimique et mystique de la Renaissance allemande, où l’on retrouve l’influence profonde des maîtres Albrecht Dürer et Altdorfer. Les miniatures du manuscrit de Berlin, tout en respectant les modèles issus des Benedicti Figuli, s’enrichissent d’un souffle spirituel et religieux propre à la Nuremberg du grand Dürer.
LA TOISON D’OR OU LA FLEUR DES TRESORS
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Cet ouvrage alchimique mythique, attribué à Salomon Trismosin – figure légendaire présentée comme le maître de Paracelse –, est une version française publiée en 1612 du traité allemand Splendor Solis (La Splendeur du Soleil), initialement édité en 1598 sous le titre Aureum Vellus (La Toison d’or) à Rorschach.
Cette édition moderne propose une traduction intégrale du texte original allemand, juxtaposée à la version française de 1612, enrichie de commentaires hermétiques typiques du XVIIᵉ siècle français.
Elle inclut également les vingt-deux gravures originales de la réédition de 1613, d’une beauté remarquable.
L’introduction explore la personne de Salomon Trismosin, alchimiste errant et adepte de la transmutation, tout en contextualisant l’œuvre dans la tradition alchimique de la Renaissance. Les illustrations, influencées par Dürer et Altdorfer, mêlent symbolisme mystique et allégories alchimiques – comme la mort et la renaissance du roi –, inspirées des miniatures du manuscrit de Berlin et des modèles de Benedicti Figuli.
Ces images, riches en souffle spirituel, évoquent la Nuremberg humaniste.
Un trésor pour les amateurs d’hermétisme car fidèle à la source germanique tout en offrant une perspective française plus libre, ce livre invite à une confrontation enrichissante des textes. Idéal pour plonger dans l’alchimie symbolique sans se perdre dans l’ésotérisme pur, avec une iconographie saisissante qui transcende le temps.
Un ouvrage toutefois accessible et visuellement captivant, bien que dense pour les néophytes.