LA RELATION APOLOGIQUE ET HISTORIQUE – MISCELLANÉES MAÇONNIQUES

MISCELLANÉES MAÇONNIQUES par Guy Chassagnard

En franc-maçon de tradition, attaché à l’histoire de ce qui fut jadis le Métier de la Maçonnerie avant que de devenir la Maçonnerie spéculative des Maçons libres et acceptés, notre frère Guy Chassagnard met en chroniques ce qu’il a appris dans le temple et… dans les textes ; en quarante et quelques années de pratique maçonnique. Ceci selon un principe qui lui est cher : Apprendre en apprenti, comprendre en compagnon, partager en maître.

Chronique 122 

1738 – La relation apologique et historique

Publication de la Relation apologique et historique de la So­ciété des francs-maçons, par J.G.D.M.F.M. Il s’agit de l’un des premiers livres de révélations publiés en France ; d’où son intérêt. 

• On y relève une explication du terme franc-maçon : 

« On a ajouté l’épithète de « franc » au mot « maçon », pour distinguer la So­ciété qui porte ce nom du corps des simples maçons qui, exerçant un métier vil, abject et mécanique, sont très au-dessous des francs-maçons, qui ne font que des exercices nobles, libéraux et qui n’ont d’autre objet, ni d’autre vue que de recréer et cultiver l’esprit. »

• Une présentation de la Franc-Maçonnerie :

« Ils [les francs-maçons] sont tous égaux et ils s’appellent frères, compagnons et amis. La contention, l’opiniâtreté, l’envie, ni le zèle amer n’entrent point dans leurs assemblées ; on n’y remarque que la science, la docilité, la politesse et la cordialité, que je qualifie de vraie charité chrétienne, dont ils donnent des preuves héroïques. »

• Une évocation de l’universalisme maçonnique : 

« Les francs-maçons admettent indistinctement dans leur Société des sujets de toutes les nations et de toutes les religions.

« Ne voulant exclure personne de la béatitude naturelle, civile et morale, ils établissent un com­merce d’esprit avec toutes sortes de gens, ainsi que toutes sortes de gens font ensemble un commerce de fortune.

« La diversité des religions n’y met aucun obstacle. Ils trouvent que quand on n’est point obligé d’en rendre compte, il est mieux de croire en silence et bien vivre, que de mal vivre et en bien parler. »

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© Guy Chassagnard – Auteur de  :

• La Franc-Maçonnerie en Question (DERVY, 2017),
• –Les Constitutions d’Anderson (1723) et la Maçonnerie disséquée (1730) (DERVY, 2018),
• –Le Dictionnaire de la Franc-Maçonnerie (SEGNAT, 2016).

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