La liberté a toujours été au cœur de la Franc-Maçonnerie. Mais au XXIᵉ siècle, les chaînes ne sont plus faites de fer : elles sont numériques, psychologiques et sociales.
Nous croyons être libres parce que nous pouvons cliquer, consommer ou nous exprimer, mais trop souvent nos choix sont dictés par des algorithmes, des peurs collectives ou des opinions préfabriquées.
Le franc-maçon d’aujourd’hui est donc appelé à une tâche exigeante : débusquer les illusions de liberté pour retrouver l’essence même de l’homme libre et de bonnes mœurs.

Être libre, ce n’est pas tout faire. C’est :
- Penser par soi-même dans un monde saturé d’informations manipulées,
- Résister au confort des conformismes qui rassurent mais étouffent,
- Choisir la vérité au lieu de céder à l’illusion séduisante du mensonge,
- Être responsable de ses actes, même quand la majorité se défausse.
Le Temple que nous bâtissons n’est pas seulement un espace symbolique : il est un refuge intérieur, à l’abri des manipulations et des passions collectives. Chaque maillet donné sur la Pierre Brute est un geste de libération.
La Franc-Maçonnerie n’est pas une école d’obéissance, mais une école de liberté. Elle nous rappelle que l’indépendance d’esprit est une conquête quotidienne, que la fraternité est une protection contre l’isolement, et que la lumière est toujours plus exigeante que l’ombre.
Le franc-maçon du XXIᵉ siècle ne se contente pas de proclamer la liberté : il l’incarne, dans ses choix, ses paroles et ses engagements.
Car la vraie liberté ne consiste pas à briser toutes les limites, mais à savoir lesquelles accepter et lesquelles refuser pour rester pleinement humain.
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