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La Grande Loge Féminine demande des poursuites contre le rappeur Orelsan

La Grande Loge Féminine de France demande, dans une lettre ouverte à la ministre de la Culture Christine Albanel, l’application de poursuites judiciaires contre le rappeur Orelsan pour sa chanson intitulée « Sale pute ».

La ministre de la Culture a également réagi sur le site du ministère.

Voir aussi l’article du Monde concernant cette « affaire » . Le clip vidéo peut être visionné sur YouTube et Dailymotion sous conditions.

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Extrait du communiqué

PARIS, 31 mars 2009 (AFP) – La Grande Loge Féminine demande des poursuites contre le rappeur Orelsan

La Grande Loge Féminine de France demande, dans une lettre ouverte à la ministre de la Culture Christine Albanel, l’application de poursuites judiciaires contre le rappeur Orelsan pour sa chanson intitulée « Sale pute ».

« Bien qu’il semble que cette chanson ne figure plus dans le répertoire du +Printemps de Bourges+ et ne soit accessible sur internet qu’à une personne majeure, je vous demande », écrit la grande maîtresse Yvette Nicolas à Mme Albanel, « l’application de l’article 24 de la loi de la presse de 1881 prévoyant que toute incrimination de provocation à commettre un crime (viol ou meurtre) ou une atteinte à l’intégrité de la personne, ou une agression sexuelle par tous moyens de diffusion est puni de 5 ans d’emprisonnement et de 45.000 euros d’amende ».

La Grande Loge Féminine de France revendique l’adhésion de plus de 13.000 femmes.

Cette grande Loge a par ailleurs reçu le soutien de huit autres obédiences maçonniques sur le même sujet.

Dans un texte commun, ces obédiences « protestent avec virulence » sur le fait que cette chanson « puisse circuler librement sans réaction appropriée auprès des tribunaux de la part de la représentation du ministère public ».

Elles demandent en outre que « l’artiste retire cette chanson et présente des excuses aux femmes et aux hommes qu’il a pu blesser en appelant au meurtre d’une femme +infidèle+ dans un pays où, rappelons-le, une femme meurt sous les coups d’un homme, tous les trois jours ».

A.S.: