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FIDÉLISER EN LOGE : RECRUTER PLUS OU COMPRENDRE POURQUOI ON PART ?

Planches, Réflexions | 5 décembre 2025 | 0 | by A.S.

La question de la fidélisation des membres ressemble, à bien des égards, à un problème que rencontrerait n’importe quel entrepreneur. Imaginons une entreprise de fournitures de bureau qui commence à perdre ses clients : le dirigeant comprendrait immédiatement qu’un déséquilibre s’est installé. Quelque chose a changé. Avant d’investir massivement pour attirer de nouveaux clients, il chercherait d’abord à comprendre pourquoi les anciens ne reviennent plus. La logique est simple : on ne remplit pas un seau percé en ajoutant davantage d’eau.

Alors, pourquoi tant de loges maçonniques peinent-elles à appliquer ce raisonnement de bon sens ?

LE VRAI SUJET : LA LOGE, PAS « LES MEMBRES »

Dans de nombreuses discussions, on entend les mêmes constats revenir :

  • les membres les plus anciens ne sont plus actifs ;
  • de nouveaux initiés viennent quelques fois, puis disparaissent ;
  • d’autres organisations « débauchent » des Frères ou des Sœurs.

Ces symptômes ont un point commun : ils révèlent une perte d’attractivité… ou de sens. Et, même si c’est inconfortable à admettre, le problème le plus probable n’est pas « les gens », mais la Loge elle-même.

Si les anciens ne viennent plus, c’est qu’ils n’y trouvent plus suffisamment de matière, d’élan, d’inspiration, ou de fraternité pour que l’effort du déplacement en vaille la peine. Si les nouveaux s’éloignent, c’est que l’expérience vécue ne répond pas à ce qu’ils étaient venus chercher : une méthode, une chaleur humaine, une progression, une profondeur. Et si d’autres structures les attirent, c’est qu’elles leur donnent ce que la Loge ne leur offre plus (ou plus assez).

LE PIÈGE : RECRUTER POUR NE PAS REGARDER EN FACE

Quand un commerce perd ses clients, la pire stratégie consiste souvent à compenser uniquement par de la publicité, sans traiter la cause réelle. Certaines loges reproduisent exactement ce schéma : elles cherchent à recruter davantage, à « alimenter » le tableau, à multiplier les entrées… sans s’interroger sérieusement sur les départs.

Résultat : le cercle vicieux se referme. On initie, on s’enthousiasme, puis on constate l’érosion. On recrute encore, et l’on s’étonne que « ça ne prenne pas ».

Or une loge ne prospère pas en faisant du volume. Elle prospère en donnant envie de revenir.

AVANT D’ACCUEILLIR, COMPRENDRE

Si vous souhaitez que votre loge se renforce, il est souvent inutile — voire contre-productif — d’accueillir un nouveau membre tant que vous n’avez pas identifié pourquoi ceux qui sont là se détachent.

Cela suppose un vrai travail, sans agressivité ni culpabilisation, mais avec lucidité :

  • Échanger avec ceux qui ont cessé de venir (sans jugement, juste pour comprendre).
  • Observer vos tenues et vos réunions : sont-elles vécues comme un rendez-vous attendu… ou comme une obligation ?
  • Évaluer le contenu : la loge propose-t-elle de la formation, des planches nourrissantes, des échanges structurés, des temps de partage réels ?
  • Développer la vie fraternelle : existe-t-il des moments qui tissent du lien (événements, agapes, rencontres ouvertes aux familles, actions solidaires, visites aux absents) ?
  • Soutenir les nouveaux : l’accompagnement existe-t-il concrètement, ou reste-t-il théorique ?

Ces questions ne servent pas à « critiquer » : elles servent à restaurer la fonction initiatique de la loge. Une loge qui travaille vraiment rayonne naturellement. Une loge qui s’endort, même avec de belles traditions, finit par perdre ses forces vives.

LE NŒUD : LA VOLONTÉ DE CHANGER

Souvent, la difficulté n’est pas de trouver ce qui ne va pas. La difficulté, c’est d’accepter de faire autrement.

Changer demande de quitter le confort des habitudes : revoir une organisation trop lourde, ranimer des temps de transmission, redonner une place aux jeunes maîtres, écouter les attentes sans renier les principes, retrouver du souffle sans tomber dans l’animation superficielle. En un mot : réconcilier régularité du travail et vitalité du cœur.

UNE MÉTHODE SIMPLE : PARLER, PLANIFIER, TESTER

La meilleure démarche n’a rien de spectaculaire. Elle est progressive :

  1. Parlez-en franchement, sans régler des comptes.
  2. Élaborez un plan clair, même minimal.
  3. Commencez modestement : une amélioration à la fois.
  4. Testez plusieurs approches.
  5. Observez ce qui fonctionne et ce qui échoue.
  6. Partagez vos retours avec d’autres loges quand le sujet apparaît : vous n’êtes pas seuls à traverser cela.

La fidélisation en loge n’est pas une technique. C’est un révélateur : elle dit si l’atelier est encore un lieu où l’on grandit, où l’on se sent utile, où l’on se sent attendu — et où l’on se transforme.

Quand une loge redevient un foyer vivant de travail et de fraternité, la question « recruter ou empêcher les départs ? » change de nature : recruter devient alors la conséquence naturelle d’une loge qui tient debout, plutôt que la béquille d’une loge qui s’épuise.

Référence : Todd E. Creason

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