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DU « SUPER-MACON » AU « MACON DEDIE » : UN MIROIR DE NOS LOGES

Actualités | 25 août 2025 | 0 | by A.S.

Comme dans toutes les organisations, on peut affirmer qu’en Maçonnerie non plus, nous ne sommes pas tous pareils. Il existe, de manière informelle, différents types de maçons qui se caractérisent par leurs comportements. Selon leur manière de se comporter vis-à-vis de l’Institution, plusieurs types de Maçons peuvent être mis en évidence.


SUPER-MAÇON

C’est celui que l’on connaît généralement comme un grand personnage. Toujours aimable et poli. Dans la vie profane, il occupe des positions de prestige ; peut-être pour cette raison, il n’a pas le temps ni ne se sent obligé de fréquenter nos travaux. La Trésorerie est presque toujours en difficulté avec lui ; cependant, il a toujours ses défenseurs en raison de la position en vue qu’il occupe dans le monde profane.

MAÇON SATELLITE

Il n’est pas non plus assidu, mais il est serviable, aimable, contribue toujours et généreusement quand on le sollicite. Il n’émet pas d’opinions, ne vit pas la vie de la Loge, n’essaie pas de créer de problèmes. Bien qu’absent, les responsables ne veulent pas le sanctionner car, au fond, c’est un brave homme, toujours disposé à collaborer, toujours prêt à aider un Frère.

MAÇON « COLLANT»

Aussi appelé frère malheureux. Affectueux, proche, il aime se poser en victime pour obtenir du soutien ou des faveurs dont il n’aurait parfois même pas réellement besoin. Il occupe la Loge, mais au moment de rendre, on attend toujours son retour.

MAÇON « JE NE SAIS PAS POURQUOI »

« Je ne sais pas pourquoi il est encore maçon ; ni toi, et peut-être pas même lui ne le sait. » Il n’assiste pas, ne collabore pas, pose problème au Trésorier, critique ce qui est fait et ce qui ne l’est pas. Personne ne sait pourquoi il est entré ni comment il a réussi à gravir les divers degrés ; pourquoi il reste là et pourquoi on tarde tant à l’exclure.

MAÇON « PASTEUR »

Celui qui se prend pour la dernière réincarnation christique. Quand il commence à parler, il ne s’arrête plus. Il devrait fonder une secte plutôt que d’appartenir à la Maçonnerie. Il n’accepte pas les contradictions, « connaît tout », « sait tout » ou a déjà « vécu ça ». Il veut que les frères croient qu’il existe deux maçonneries : avant et après son initiation. Il parle pour ne rien dire. On pourrait l’appeler Maçon casse-pieds.

MAÇON DU LUNDI

On pourrait aussi l’appeler maçon standard. Présent ponctuellement à toutes les réunions. Pour lui, la Maçonnerie se résume à ça : rester à sa place, ne vouloir ni charges ni commissions, bref, ne pas travailler. Il ne présente pas de propositions, ne participe pas aux débats, ne rédige jamais de travail maçonnique. Il vote parce qu’il y est obligé. Le seul service qu’il rend à la Loge est d’être ponctuel pour la trésorerie et de donner bonne référence aux réunions.

MAÇON « COMMERCIAL»

Aussi connu comme maçon commercial. Il est là uniquement pour vendre sa marchandise. Pour lui, les frères ne sont que des clients. Ponctuel à la trésorerie pour montrer qu’il va bien, il ne connaît rien à la Maçonnerie, ne lit rien, ne fait rien qui ne puisse lui rapporter une médaille frappée.

MAÇON BOUFFON

Celui qui ne prend personne au sérieux, encore moins la Maçonnerie. Gai, cultivé, mais toujours en plaisanteries. Ce serait un excellent frère si nous ne vivions que d’agapes.

MAÇON COMMUN

Celui qui assiste, aide, étudie, s’accomplit dans sa vie profane et familiale. Toujours disponible quand on l’appelle, il ne cherche pas les querelles, n’en provoque pas, c’est le véritable ouvrier, un excellent modèle pour les autres.

MAÇON « PROPRIÉTAIRE DU BALLON »

Généralement d’anciens Vénérables contraints, ils n’arrivent pas à quitter la fonction et ne lâchent pas l’actuel Vénérable Maître. Quand ils le peuvent, ils tiennent à rappeler que, sous leur mandat, « c’était ainsi ou autrement ». Personne, selon eux, n’est meilleur qu’eux pour diriger la Loge. Ils se croient propriétaires de la Loge, n’acceptent pas qu’on fasse quoi que ce soit sans leur autorisation. Si cela arrive, ils se mettent contre le projet. Pour eux, les vrais frères sont seulement ceux qui les soutiennent.

MAÇON DÉDIÉ

Enfin, le Maçon avec un grand « M », sans qualificatif. Présent aux réunions, vivant les problèmes de la Loge, en quête de travail. Il n’évite pas les charges ni les tâches, relève les erreurs, applaudit les réussites. Il assume ses responsabilités sans arrière-pensée. Il ne cherche pas à imposer ses opinions. Souvent, il se fâche, se décourage, mais à la prochaine tenue, il est encore là, infatigable. C’est « celui qui porte la Loge sur ses épaules ». Il cherche à étudier les rituels, le symbolisme, la philosophie maçonnique. Il ne vit pas à exalter ses propres exploits ni à critiquer les autres. Que serait la Loge et la Maçonnerie sans cette conscience ?


Comme on le constate, il n’y a pas de différences entre les types possibles de Maçons et ceux des profanes.

Et pourquoi devrait-il y en avoir ?

La matière est la même, donc la Maçonnerie ne peut que refléter le monde extérieur — idéalement pour l’améliorer. Ce que nous déplorons profondément, c’est que le « monde extérieur » ne reflète pas la Maçonnerie.

L’Humanité en serait plus juste et plus heureuse.

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