TABAGON – Par-delà l’attrait et le mystère que suscitent, hier comme aujourd’hui, la franc-maçonnerie, on oublie souvent la forte implication des francs-maçons durant la Seconde Guerre mondiale dans la Résistance.

A Lyon, cité surnommée « Capitale de la Résistance » et dans ses environs, leur rôle a été décisif. L’appartenance maçonnique des nombreux cadres de la Résistance a souvent été passée sous silence. Soit que les familles n’eurent pas apprécié que l’on dévoile cet aspect de la biographie de leur parent, soit que ce soient les Francs-maçons eux-mêmes qui aient souhaité conserver une certaine réserve quant à leurs choix et engagements. On a ainsi oublié l’appartenance à la franc-maçonnerie d’Albert Chambonnet, chef de l’Armée secrète de la région R1 et futur Compagnon de la Libération, de Paul Guivante et de René Pellet chefs successifs du réseau Marco-Polo, du couple Vansteenberghe du mouvement Franc-Tireur et de tant d’autres. Pour La Mulatière seront notamment évoqués les parcours de Claude Jordery et de Stéphane Déchant, mais aussi de Robert Dupaquier bien moins connu.
Cette conférence essaie de réparer cette omission de l’histoire, tentant de croiser des données strictement maçonniques et inédites avec des sources historiques relatives à la Résistance lyonnaise et nationale.
Régis Le Mer est documentaliste au Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation (CHRD) de Lyon. Il a écrit plusieurs ouvrages relatifs à la Seconde Guerre mondiale.
Le mardi 14 octobre 2025 à 19 heures
Gratuit, ouvert à tous.




