Conférence-débat à Paris le 22 novembre – Grande Loge de l’Alliance Maçonnique Française
Alors que la crise écologique bouleverse notre rapport au monde, aux autres et à nous-mêmes, une question s’impose avec force : l’écologie peut-elle se penser sans dimension spirituelle ?
C’est autour de cette interrogation majeure que se tiendra, le 22 novembre prochain à Paris, une journée de conférences consacrée à l’écospiritualité, organisée par l’Atelier de recherche régional de la Grande Loge de l’Alliance Maçonnique Française.
L’événement réunira des chercheurs, philosophes, juristes, maçons, écologues et acteurs engagés pour explorer les liens entre protection du vivant, vision du monde, et chemins intérieurs.
22 novembre – 9h30 à 17h30
Espace Marc Boegner, 27 rue de l’Annonciation, Paris XVIe (Métro La Muette)
Entrée gratuite sur inscription : shorturl.at/XnILo

Écospiritualité : quand la pensée et l’action se rencontrent
Le terme « écospiritualité » est porté notamment par le sociologue et écothéologien Michel Maxime Egger.
Il désigne une manière d’aborder l’écologie non seulement comme une réponse technique ou politique, mais comme une transformation intérieure, une réorientation de notre regard sur la nature, sur la place de l’être humain et sur le sens de son action.
Autrement dit :
Il ne peut y avoir de transition écologique durable sans transition spirituelle.
Cette journée réunira des voix complémentaires, issues :
- des sciences environnementales
- de la philosophie spirituelle
- du droit écologique
- de la pensée maçonnique
pour éclairer ce changement de paradigme.
La matinée : comprendre l’état du monde
État des lieux de la planète
Avec Alain Piquemal et Jean-René Dalle, scientifiques engagés, la matinée s’ouvrira sur une analyse précise de la situation :
- dérèglement climatique,
- dégradation du vivant,
- fragilité de l’eau, des terres, de l’atmosphère.
Mais aussi : comment percevoir encore la dimension sacrée du monde lorsque celui-ci est abîmé ?
Enjeux juridiques de l’écologie
Corinne Lepage, ancienne ministre de l’Environnement, et Christian Huglo, avocat de référence en droit écologique, présenteront la Déclaration des Droits et Devoirs de l’Humanité (DDHU), qui reconnaît que protéger le vivant implique des responsabilités, individuelles et collectives.
L’après-midi : quelle voie intérieure pour agir ?
Approche maçonnique
Gaël de Kerret, musicien et psychopraticien, interrogera la relation intérieure que le franc-maçon entretient avec le vivant, questionnant la part d’« ego » et la nécessité d’une reliance.
Écologies spirituelles
La philosophe Françoise Bonardel montrera comment les grandes traditions religieuses et initiatiques ont historiquement donné des formes de soin du monde, fondées sur la connaissance de soi et le détachement juste.
L’écospiritualité comme chemin de transformation
Enfin, Michel Maxime Egger présentera l’écospiritualité comme voie de ré-enchantement du rapport à la nature, une invitation à quitter le consumérisme qui épuise la Terre pour renouer avec une sobriété joyeuse.
Pourquoi cet événement concerne aussi la franc-maçonnerie ?
La franc-maçonnerie, en tant que chemin initiatique, vise la transformation intérieure.
Elle rappelle que l’homme n’est pas la mesure de toutes choses, mais une partie du vivant.
Dans un monde en déséquilibre :
L’écologie ne peut être seulement une politique. Elle devient une responsabilité spirituelle.
Et c’est précisément là que l’écospiritualité rencontre la démarche maçonnique.
Informations pratiques
Espace Marc Boegner
27 rue de l’Annonciation, Paris XVIe – Métro La Muette
Samedi 22 novembre – 9h30 à 17h30
Entrée libre – Inscription obligatoire : shorturl.at/XnILo




