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CHEVALIERS ET EMPEREURS D’ORIENT

MISCELLANÉES MAÇONNIQUES par Guy Chassagnard

En franc-maçon de tradition, attaché à l’histoire de ce qui fut jadis le Métier de la Maçonnerie avant que de devenir la Maçonnerie spéculative des Maçons libres et acceptés, notre frère Guy Chassagnard met en chroniques ce qu’il a appris dans le temple et… dans les textes ; en quarante et quelques années de pratique maçonnique. Ceci selon un principe qui lui est cher : Apprendre en apprenti, comprendre en compagnon, partager en maître.

Chronique 174

1756 – Chevaliers et empereurs d’Orient

• 1756. – Création à Paris du Conseil des Chevaliers d’O­rient, Souverains Princes Maçons ; encore appelé «oConseil Souverain » ; cet organisme serait, dit-on, sans pouvoir le prouver formellement, souché sur la Grande et Souveraine Loge Saint-Jean de Jérusalem, du comte de Clermont.

 Le Conseil (souverain) des Chevaliers d’Orient aura des activités jusqu’à la fin des années 1760/1770. En 1766, il s’élèvera, de concert avec la Grande Loge de France, contre la pratique du grade nouveau de Chevalier Kadosch.

• 1757. – Lu dans une lettre adressée par un frère Sauer, de La Haye, à la Grande Loge d’Angleterre : « Il y a des loges dans ce pays [Pays-Bas] et en Allemagne où l’on met l’Écossisme au-dessus des grades de francs-maçons. 

Ce qui fait que dans les loges on voit les trois quart des frères ornés avec des rubans rouges, traversant tout le corps ; d’autres ont des rubans noirs passés de même et se nomment Chevaliers de l’Épée. 

« Il y en a qui se nomment Chevaliers de l’Aigle, de la Terre Sainte, Irlandais, Grands Élus. Est-ce que tous ces frères ne seraient point dans l’Ordre ? Pourquoi la Grande Loge de Londres, qui est la Mère de toutes les loges de l’Univers, ne prend-elle pas une résolution assez forte pour réprimer un pareil abus… »

• 1758. – Fondation du Souverain Conseil des Empereurs d’Orient et d’Oc­cident, Sublime Mère Loge Écossaise. On sait peu de choses sur les activités de ce Conseil des Empereurs, qui entreprend très vite de collectionner les hauts grades, dont celui de Chevalier Kadosch, cause d’une scission survenue en 1762. 

On a longtemps pensé et écrit qu’il avait établi les bases de la « Ma­çon­nerie dite de Perfection ».

© Guy Chassagnard – Auteur de  :

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A.S.: