Le Canard Enchaîné, journal satirique a publié dans son édition du 20 août 2025, un dossier sur la « célèbre » affaire de la loge Athanor mêlant espionnage et face obscur de la franc-maçonnerie : L’affaire Athanor, la plantade des plantons de Cercottes
Mettez dans un même scénario des bras cassés du centre d’entraînement de la DGSE, une loge franc-maçonne dévoyée et des gugusses racketteurs qui se prennent pour des exécuteurs ; mélangez, et vous aurez un scandale aussi explosif que tragicomique.

Si la DGSE remise dans un coin de ses archives les fiches anthropométriques de ses anciens seconds couteaux, celles de ce désolant duo pourrait être ainsi libellées : « Front bas, tour de tête hors norme, bras cassés, chevilles enflées, pieds nickelés ». Les maîtres-nageurs de la Piscine auraient d’ailleurs été bien inspirés d’attribuer à Pierre Bourdin et Carl Esnault les noms de code Ribouldingue et Filochard, plus adéquats que leurs blazes d’emprunt, guère flatteurs au demeurant.
Pour « Dagomar » et « Adelard », plantons du centre d’entraînement de Cercottes (Loiret), les rêves de gloire se sont brisés le 24 juillet 2020 rue de… l’Espérance à Créteil, préfecture du Val-de-Marne. Ce jour-là, le tandem, planqué dans une Renault Clio anthracite, brûle de s’acquitter « au nom de la France » d’une tâche clandestine de la plus haute importance : la liquidation d’une agente du Mossad hostile à la République. En fait de barbouze israélienne, Marie-Hélène Dini, qui ignore à cet instant qu’elle va échapper d’un demi-cheveu à la camarde, n’est qu’une ex-comptable reconvertie dans le coaching.




