Paru en broché le 13 janvier 1997, À la rencontre des premiers Francs-Maçons écossais de Claude Guérillot est une étude historique centrée sur les loges “écossaises” et les Frères qui ont conçu, élaboré et pratiqué — entre 1740 et 1761 — de nombreux degrés dits écossais. L’auteur les désigne sous une expression parlante : les “jardiniers de la rose”, ceux qui ont préparé le terreau d’une maçonnerie de hauts grades en pleine effervescence.
L’ouvrage se distingue par sa méthode documentaire (analyses, registres, documents) et par une ambition claire : comprendre qui étaient ces premiers “écossais”, où ils travaillaient, et quels milieux ont pesé sur l’élaboration des rituels avant 1761.
UN LIVRE POUR COMPRENDRE LA NAISSANCE DES “DEGRÉS ÉCOSSAIS”
Le cœur du propos est simple : avant les grandes systématisations ultérieures, il existe une période fondatrice (1740–1761) où se multiplient des grades, des pratiques et des groupes. Guérillot s’y intéresse non pas comme à une légende, mais comme à un fait social et historique, avec des acteurs identifiables, des loges repérables et des dynamiques régionales.
À la rencontre des premiers Francs-Maçons écossais de Claude Guérillot
UNE STRUCTURE EN 5 PARTIES CLAIRES
1) LOGES MAÇONNIQUES ET GROUPES SOCIAUX
L’auteur part d’une analyse statistique autour de l’existence et de la pérennité des loges, pour mettre en évidence des influences de groupes sociaux : protestants, juifs, Compagnons du Tour de France, militaires, et même la hiérarchie catholique.
2) BORDEAUX : “LES ÉLUS PARFAITS” ET L’ANCIENNE MAÎTRISE
À partir des documents Sharp (publiés par l’auteur), le livre propose une étude de Bordeaux comme première puissance maçonnique écossaise de hauts grades, ainsi que l’histoire des “parfaites loges d’Écosse”, présentées comme ses “filles”.
3) AVIGNON : UN ASILE PRÉCAIRE
Guérillot s’appuie sur le registre de Saint-Jean de Jérusalem d’Avignon, connu mais trop négligé selon lui, pour proposer une relecture documentée de l’histoire de cette loge.
4) PARIS : LA GRANDE VILLE
Même si Paris est décrit comme un “océan maçonnique”, des documents mis à jour permettent d’esquisser un portrait de la maçonnerie parisienne avant 1761 et d’identifier les groupes ayant contribué à la construction des rituels “écossais”.
5) UN HOMMAGE MÉRITÉ : RÉPONDRE AUX POLÉMIQUES
Dernier volet : un chapitre de mise au point. L’auteur conteste des accusations nées au XIXe siècle contre les “écossais”, et défend l’idée que le bilan historique des “jardiniers de la rose” est positif et injustement déformé.
CE QU’ON Y TROUVE VRAIMENT
- Une plongée dans les années 1740–1760, au moment où se construisent des pratiques de hauts grades.
- Une lecture “par les sources” : registres, documents, trajectoires de loges.
- Plusieurs index, dont un index des personnes avec des centaines de noms de francs-maçons de la période.
POUR QUI EST CE LIVRE ?
- Pour les lecteurs intéressés par l’histoire de la franc-maçonnerie (France, Écosse, réseaux).
- Pour ceux qui veulent comprendre la genèse des grades “écossais” avant 1761.
- Pour les chercheurs, auteurs, conférenciers et passionnés qui aiment les ouvrages documentés, riches en noms, lieux et filiations.
CONCLUSION
Avec À la rencontre des premiers Francs-Maçons écossais, Claude Guérillot propose un livre de référence pour remonter au plus près des acteurs et des loges qui ont façonné, entre 1740 et 1761, un paysage de hauts grades en pleine construction. Un ouvrage utile pour dépasser les clichés, retrouver des faits, et replacer les “écossais” dans leur réalité historique.
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