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RITUEL MAÇONNIQUE DES BOUGIES : SYMBOLISME DU FEU SACRÉ

Planches, Réflexions | 28 novembre 2025 | 1 | by A.S.

Découvrez le rituel maçonnique des bougies : symbolisme, rôle dans le Temple, liens avec l’initiation, l’énergie spirituelle et le feu sacré. Une analyse claire et complète du sens des bougies en franc-maçonnerie.


L’usage des bougies dans les cérémonies maçonniques ne relève ni du décor ni de l’esthétique : il s’agit d’un héritage initiatique ancien, profondément lié à l’illumination rituelle et à la transmission du feu sacré. Depuis les sociétés médiévales jusqu’aux loges modernes, la flamme accompagne l’ouverture des travaux et demeure l’expression visible d’une lumière spirituelle qui ne doit jamais être confondue avec un simple éclairage matériel. L’électricité éclaire les murs ; la bougie éclaire l’âme.

Contrairement à la lumière utilitaire, la lumière rituelle maçonnique provient exclusivement de bougies en cire, qu’elles soient blanches, jaunes ou adaptées au rite pratiqué. Leur nombre dans le Temple n’est pas arbitraire : il varie selon les degrés. Au grade d’Apprenti, trois chandeliers sont disposés devant le Vénérable Maître et les deux Surveillants. Au Compagnon s’ajoutent les chandeliers de l’Orateur et du Secrétaire ; au Maître, ceux du Trésorier et du Chancelier. Six lumières brillent alors, réparties entre le monde des archétypes et celui de la réalité manifestée, rappelant que l’Initiation est un passage entre deux plans.

La bougie du Vénérable Maître doit être allumée avant l’ouverture des travaux afin qu’il puisse, symboliquement, « éclairer les Gardiens ». C’est à partir de cette lumière première que l’on enflamme les autres chandeliers ainsi que l’autel des serments, qui ne devrait jamais rester sans flamme durant une tenue. Idéalement, les bougies de l’autel sont allumées avant l’entrée des Frères et éteintes seulement après leur sortie, pour maintenir l’énergie subtile du lieu et prolonger la vibration spirituelle générée par le travail collectif.

Si la franc-maçonnerie privilégie la bougie, c’est parce que la flamme est vivante et qu’elle représente le feu — l’un des quatre éléments fondamentaux, associé au Bélier, au renouveau et à la force créatrice. Une bougie allumée avec intention équivaut à une prière silencieuse ; elle attire, selon la tradition, l’influx lumineux du Grand Architecte de l’Univers. À l’inverse, la lumière électrique est acceptée uniquement pour des usages symboliquement lumineux mais non ignés, comme l’Étoile Flamboyante, dont la fonction est d’éclairer la conscience et non de porter le feu.

Le choix de la cire d’abeille n’est pas fortuit. L’abeille, symbole du travail, de l’activité, de la justice et de l’espérance, incarne la persévérance constructive chère à l’art royal. La bougie elle-même porte un triple message : la cire représente le Corps (ou le Père), la mèche l’Âme (ou le Fils), et la flamme l’Esprit (ou le Saint-Esprit). Cette structure ternaire reflète le processus initiatique de transformation intérieure : une matière qui s’élève en lumière.

L’allumage et l’extinction obéissent à des règles précises. On n’allume jamais les bougies du Temple à l’aide d’un briquet ou d’allumettes odorantes : la flamme doit rester pure et être transmise par une bougie intermédiaire. On ne souffle jamais non plus une flamme rituelle ; on l’éteint avec un éteignoir ou par contact, car souffler serait rompre la continuité du feu sacré. On allume d’abord la bougie du Vénérable Maître, puis celles du Premier et du Second Surveillant. Pour éteindre, l’ordre est inversé. Ce renversement ferme symboliquement le cycle énergétique et maintient dans le Temple l’aura spirituelle des travaux accomplis.

La bougie maçonnique n’est pas un luminaire. C’est un symbole vivant. Elle rappelle l’effort intérieur, l’élévation progressive, la flamme de l’esprit qui grandit tant qu’on la nourrit. Préserver le rituel des bougies, ce n’est pas revenir en arrière : c’est maintenir un pont entre la tradition et le sacré, entre le visible et l’invisible, entre la lumière que l’on voit et celle que l’on cherche.

Basé sur un texte de Anésio Tambosi  – ARLS Luz do Oriente – Itajaí-SC

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1 comment

  • marco negre 28 novembre 2025 at 10:28

    à communiquer à toutes les obédiences loueuses de temple qui interdisent l’usage de la bougie au profit de lumières artificielles mais en oubliant justement le rôle initiatique de la bougie
    mais y a t’il encore des obédiences autre que purement administratives ?

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