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QU’EST-CE QUE LA FRANC-MAÇONNERIE A FAIT POUR MOI… ET QU’AI-JE FAIT POUR ELLE ?

Planches, Réflexions | 27 novembre 2025 | 0 | by A.S.

La première question est simple. Elle trouve réponse dans les regards, dans les mains qui se serrent, dans les sourires qu’un homme n’aurait jamais croisés sans l’initiation. Elle se lit dans la douceur fraternelle, dans l’apaisement intérieur, dans cette chaleur immatérielle mais réelle qui nous accompagne après un passage sous le bandeau et une lumière retrouvée. La Franc-Maçonnerie nous a donné des frères, des confidents, des épaules dans le silence, des encouragements dans les jours rudes. Elle nous a offert la beauté du lien invisible, ce fil d’or qui relie les hommes non par les mots, mais par l’essentiel.

Elle nous a donné plus encore : la joie de comprendre, d’apprendre, de grandir ; la découverte que l’altruisme enrichit plus sûrement que l’ambition ; l’élan intérieur qui pousse à mieux faire, à mieux être, à tailler la pierre avec plus de conscience. Pour certains, elle fut un secours matériel. Pour beaucoup, un appui moral. Pour presque tous, une lumière.

Mais la question inverse, lentement posée, change tout.
Qu’ai-je fait, moi, pour la Franc-Maçonnerie ?

Il est commode de se dire membre parce que l’on assiste, parce que l’on applaudit, parce que l’on porte le tablier. Pourtant, la Maçonnerie ne se nourrit pas de public — elle se nourrit d’acteurs. On ne l’honore pas en s’asseyant dans les colonnes, mais en la laissant vivre à travers soi entre deux tenues. Servir l’Ordre ne consiste pas uniquement à occuper un plateau ni à manier le maillet. Il existe mille manières silencieuses et efficaces d’être utile : lire, réfléchir, inspirer, écouter un frère chancelant, incarner soi-même le travail que l’on professe.

Le véritable service maçonnique est souvent discret. Il n’a ni ruban ni sautoir. Il se reconnaît à la cohérence d’un homme, à sa manière de parler, de tendre la main, de gouverner sa colère, de préférer la paix à la victoire, la vérité au bruit.

Être Maçon n’est pas participer à un rituel : c’est le prolonger dans la vie. C’est faire descendre le temple dans la rue et porter l’équerre à hauteur du cœur. C’est accepter que le symbole ne vaut que s’il devient acte. Que la lumière ne vaut que si elle éclaire autour de soi. Que l’Ordre ne vaut que si l’on contribue à le faire vivre.

La Franc-Maçonnerie m’a façonné. Mais suis-je matière vivante ou simple spectateur d’un idéal que je contemple sans le nourrir ? La question est intime, exigeante, intransférable. Elle n’appelle ni justification ni excuses, mais vérité.

Car au fond, ce n’est pas ce qu’elle nous a donné qui compte : c’est ce que nous faisons de ce don.

La Loge m’a ouvert ses portes. Elle m’a offert des frères, des outils, un chemin.
La seule réponse digne de cela n’est pas un merci — c’est un engagement.

Et lorsque l’heure vient de se regarder en face, entre silence et conscience, une voix calme demande :

**L’ORDRE A FAIT GRANDIR EN MOI L’HOMME…

AI-JE FAIT GRANDIR EN MOI LE MAÇON ?**

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