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QUAND LES FRÈRES SE GRIFFENT : RÉFLEXIONS SUR UNE FRATERNITÉ PARFOIS BIEN THÉORIQUE

Edito, Réflexions | 27 novembre 2025 | 0 | by A.S.

Il y a des soirs de tenue où l’on se surprend à penser : et si, finalement, l’ennemi n’était pas dehors ?
Non pas l’ignorance, l’obscurantisme, la bêtise vociférante du monde profane — mais nous.
Nous, oui.
Nous, ces Frères qui jurent l’unité en loge mais se déchirent dans le couloir dès que le son du maillet s’éteint.

Il suffit d’un mot, d’un regard, d’un ego froissé pour que le vernis symbolique craque.
Soudain, le silence des colonnes laisse place à l’acidité des murmures, les gants blancs deviennent des griffes, et la fraternité se rétracte comme un parchemin trop près du feu.

On s’indigne souvent des querelles d’obédiences, des anathèmes entre rites, des guerres de reconnaissance — mais pourquoi s’étonner quand, parfois, dans une même loge, l’amour fraternel se débat pour survivre à la susceptibilité d’un seul ?

Nous bâtissons des temples, mais comment bâtir sans d’abord désarmer ?
Comment prétendre tailler la pierre brute quand nous la lançons à la figure de l’autre, avec une ardeur qui ferait rougir les plus fervents polémistes des réseaux sociaux ?

La vérité, difficile à avaler, est là :
La Franc-maçonnerie n’enlève rien à l’ego — elle le met en pleine lumière.
Et tout ce qui brille, brûle.

Il ne s’agit pas de blâmer, encore moins d’idéaliser.
Ce que nous vivons, ce frottement, cet agacement, cette tension parfois électrique… est peut-être le terrain même où se joue l’initiation réelle.
La fraternité n’est pas une évidence : c’est un effort, un retroussage de manches moral, un combat quotidien contre le loup intérieur.
Aimer un Frère qui nous ressemble est facile.
Aimer un Frère qui nous contrarie est maçonnique.

Ce n’est pas la paix qui fait le maçon, mais ce qu’il fait de la discorde.
Grogner ou comprendre.
Répliquer ou écouter.
Blesser ou bâtir.

Un jour peut-être, nous regarderons ces petites hostilités avec un sourire — non pas de supériorité, mais d’apaisement.
Le jour où nous cesserons de vouloir avoir raison pour préférer être Frères.

Que ceux qui se piquent se souviennent :
La pierre qui blesse peut aussi servir à construire.
Cela dépend seulement de la main qui la tient.

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