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FRATERNITÉ : ON EN PARLE, MAIS QUI LA PRATIQUE ?

Planches, Réflexions | 11 novembre 2025 | 0 | by A.S.

On entend souvent le mot fraternité, au point qu’il a fini par perdre sa substance. On l’imprime sur les frontons, on la cite dans les discours, mais dans la vie courante, elle se fait rare. En loge, pourtant, elle se vit concrètement. Cela n’a rien d’abstrait ou de romantique. C’est une manière d’être et de se comporter avec les autres.

Dans l’Ordre, nous ne sommes pas frères par origine ou par destin familial, mais parce qu’à un moment, quelqu’un nous tend la main pour cheminer ensemble. La fraternité maçonnique ne repose pas sur l’héroïsme ou des gestes spectaculaires. Elle se manifeste dans la présence, l’écoute, la disponibilité. Elle ne cherche pas à impressionner. Elle cherche à être juste.

Cette fraternité n’abolit ni la loi ni la morale. Si un frère s’égare ou transgresse, l’aide se retire. Il n’y a aucune complaisance. La fraternité n’est pas un bouclier pour l’irresponsabilité. Elle n’est pas un passe-droit. Elle n’est pas une excuse. Elle se construit sur l’honneur et la droiture, ou elle ne tient pas.

Aider un frère ne signifie pas résoudre ses problèmes à sa place ni se ruiner pour lui. Cela signifie apporter ce que l’on peut apporter, de manière proportionnée, sincère et loyale. Parfois un conseil, parfois une présence, parfois un simple rappel à l’ordre. Et c’est souvent suffisant, car ce qui compte n’est pas la grandeur du geste, mais la qualité de l’intention.

Pour un nouvel initié, cette fraternité peut surprendre. Des personnes inconnues l’accueillent comme s’il était déjà des leurs. Cela peut déstabiliser, mais c’est aussi ce qui fait la force de l’intégration maçonnique. On trouve immédiatement des repères, des modèles, des interlocuteurs qui ne cherchent pas à convaincre mais à accompagner. On apprend à recevoir et à donner dans la même mesure.

La fraternité maçonnique est exigeante. Elle suppose de mettre l’ego en retrait, d’accepter les remarques, de réfléchir sur soi. Elle demande de reconnaître ses limites autant que ses capacités. Elle ne se décrète pas. Elle se travaille. Elle se prouve.

Au fond, la fraternité n’est authentique que lorsqu’elle est vécue. Le reste n’est que discours. Et si ce que la vertu unit ne peut être séparé, c’est simplement parce que l’engagement est réel, partagé et assumé. Rien de plus. Rien de moins.

  • D’après une texte de Nuno Raimundo publié sur le blog Pedra de Buril le 29 juin 2012 – Adaptation GADLU.INFO

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