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LE JOYAU INVISIBLE : LE CHEMIN DES BÂTISSEURS, LA JOIE DE LA FRANC-MAÇONNERIE

Planches, Réflexions | 9 novembre 2025 | 0 | by A.S.

Une manière de vivre avant tout

La franc-maçonnerie n’est pas seulement une tradition ni un ensemble de rituels. Elle est d’abord une manière de vivre, une orientation intérieure, un choix essentiel. Goethe, qui connaissait bien cette voie, disait que devenir franc-maçon était un acte à la fois bref et infini : bref dans l’instant où l’on demande la Lumière, infini dans les répercussions qu’il aura sur toute une vie. On entre en loge en quelques pas, mais on devient maçon lentement, avec patience, au rythme de ce que l’on découvre sur soi et sur le monde.

Rester présent dans un monde qui vacille

Nous vivons aujourd’hui dans une époque tourmentée, traversée de crises, d’impatiences, de tensions et de peur. Il serait tentant de se retirer, de se protéger, de se replier. Pourtant, la franc-maçonnerie nous invite à faire l’inverse : rester présent, lucide, attentif, éveillé. Elle nous apprend que nous ne sommes pas là pour fuir le réel mais pour l’habiter pleinement, avec justesse et avec douceur. Choisir la Lumière n’est pas une idée abstraite : c’est un acte quotidien, parfois discret, parfois fragile, mais profondément nécessaire.

La leçon silencieuse des bâtisseurs de cathédrales

C’est en pensant aux anciens bâtisseurs de cathédrales que ce sens du travail prend sa profondeur. Ces tailleurs de pierre savaient qu’ils ne verraient peut-être jamais l’édifice achevé, mais ils travaillaient chaque pierre avec le même soin. Ils mettaient de la beauté jusque dans ce qui ne serait jamais visible. Leur œuvre avait un sens qui les dépassait. Nous faisons la même chose, à notre manière. Nous ne taillons pas la pierre, nous travaillons la parole, le regard, les relations, la capacité d’aimer et de comprendre. Nous bâtissons une cathédrale intérieure, patiemment, pierre après pierre.

Quand les symboles prennent vie

Parfois, au détour d’un symbole, quelque chose s’éclaire. Un simple outil, comme l’Équerre, que l’on a vu mille fois, devient soudain une révélation. Elle ne sert plus seulement à vérifier un angle, elle montre comment équilibrer une relation, comment tenir ensemble la justesse et la bonté. C’est à cet instant précis que la joie surgit, silencieuse, profonde, inattendue. La joie maçonnique n’est pas tapageuse. Elle est brève, pure, et pourtant inoubliable. C’est une lumière intérieure qui dit : « Oui, cela a du sens. »

Construire, patiemment, dans la vie qui continue

Lorsque nous quittons la loge, nous n’emportons pas seulement un enseignement. Nous emportons une manière d’être au monde. Nous sommes invités à parler avec plus de douceur, à juger avec plus de prudence, à écouter davantage, à soutenir ce qui vacille. Ce travail est humble, souvent invisible. Pourtant, il transforme tout. Il transforme les liens, les gestes, les regards. Il transforme le monde à la mesure de chaque vie humaine qui devient plus consciente et plus fraternelle.

La joie comme signe de la justesse

La franc-maçonnerie est sérieuse, oui. Elle exige du travail, de la constance, du courage. Mais elle n’est jamais triste. Elle porte en elle une joie profonde, celle de la construction, celle de la découverte, celle de l’harmonie entre ce que l’on pense, ce que l’on dit et ce que l’on fait. Cette joie est parfois discrète, mais quand elle apparaît, elle illumine tout ce qui nous entoure. Et c’est souvent lorsqu’on ne l’attend pas qu’elle vient.

La Lumière ne s’impose pas. Elle se révèle.
Et lorsque cela arrive, elle nous surprend toujours.

Référence

Texte original du Frère Walter M. Macdougall, traduit par António Jorge, publié dans Short Talk Bulletin, Vol. LXXIII nº 6 – juin 1995.

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