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LES PRÉCEPTES MAÇONNIQUES : UNE ÉTHIQUE QUI SE VIT, PAS QUI SE DIT

Planches, Réflexions | 7 novembre 2025 | 0 | by A.S.

Il existe, dans la tradition maçonnique, des paroles discrètes, presque murmurées. Elles n’ont pas pour vocation d’être proclamées ni d’être gravées sur des murs. Elles demandent seulement d’être vécues. Les Préceptes Maçonniques de 1879 font partie de ces textes qui ne cherchent pas à convaincre, mais à accompagner l’être humain dans ce qu’il a de plus exigeant : sa conduite intérieure.

Ils commencent très simplement : dire la vérité, pratiquer la justice, penser avec droiture. Rien de spectaculaire, rien d’érudit. Juste l’essentiel. Car devenir meilleur ne se décrète pas ; cela s’exerce. Ce n’est pas une question de théorie, mais d’effort silencieux, répété, intime.

On y lit qu’il faut faire le bien non pour être vu ni admiré, mais pour l’amour du bien lui-même. On comprend alors que la vertu véritable ne cherche pas de témoin. Elle ne se nourrit que d’elle-même. Elle ne se représente pas : elle s’accomplit. Là où l’ego disparaît, la droiture peut apparaître.

La fraternité, dans ce texte, n’a rien d’angéliste. Elle ne dit pas : aime tout le monde. Elle dit : aime les bons et plains les faibles, mais ne hais personne. La haine ne construit rien, même lorsqu’elle se croit juste. Elle ronge celui qui la porte davantage que celui à qui elle se destine. La fraternité maçonnique n’est pas une naïveté : c’est une lucidité.

La parole y occupe une place essentielle. On y apprend qu’on ne parle pas de la même façon à celui qui souffre, à celui qui apprend, à celui qui partage notre chemin ou à celui qui nous observe de haut. La parole n’est pas donnée pour convaincre, mais pour ajuster. Parler n’est pas remplir l’espace : c’est trouver la note qui résonne juste.

Le texte rappelle aussi que ce n’est pas la position que l’on occupe qui honore l’homme, mais la manière dont il l’habite. On peut être humble et grand, haut placé et petit. Le rang ne dit rien. La manière d’être dit tout.

Et lorsqu’il évoque la paternité ou la maternité, il touche quelque chose de profondément humain : être un guide sans écraser, être une présence sans emprisonner, être force, puis soutien, puis ami. Transmettre non des apparences, mais une droiture intérieure. Ce que l’on lègue vraiment n’est pas une posture sociale : c’est une colonne vertébrale morale.

Ces Préceptes n’ont rien perdu de leur pertinence. Dans un monde pressé, bruyant, saturé d’opinions, ils invitent à une autre manière d’être : plus simple, plus calme, plus vraie. Ils ne demandent pas la perfection. Ils demandent l’effort. Ils ne demandent pas de paraître juste. Ils appellent à le devenir.

Être Franc-Maçon n’a jamais signifié être meilleur que les autres. Cela signifie seulement ne pas renoncer à essayer.

Et recommencer.
Et recommencer encore.


Préceptes maçonniques (1879)

  1. Dis la vérité, pratique la justice, pense avec droiture.
  2. Agis envers les hommes comme tu voudrais que les hommes agissent avec toi.
  3. Aime ton prochain.
  4. Ne fais point le mal; fais le bien.
  5. Le vrai culte consiste dans les bonnes mœurs et dans la pratique des vertus.
  6. Fais le bien pour l’amour du bien lui-même.
  7. Aime les bons, plains les faibles, fuis les méchants, mais ne hais personne.
  8. Parle sobrement avec les grands, prudemment avec les égaux, sincèrement avec tes amis, doucement avec les petits, tendrement avec les pauvres.
  9. Ne flatte point ton frère, c’est une trahison; si ton frère te flatte, crains qu’il ne te corrompe.
  10. Écoute toujours la voix de ta conscience, elle est ton juge.
  11. Soulage les pauvres; chaque soupir que ta dureté leur arrachera sera une malédiction qui tombera sur ta tête.
  12. Respecte l’étranger voyageur, aide-le; sa personne est sacrée pour toi.
  13. Évite les querelles, préviens les insultes, obéis toujours à la raison.
  14. Si tu rougis de ton état, c’est orgueil; songe que ce n’est point la place qui honore ou dégrade l’homme, mais la manière dont il la remplit.
  15. Lis et profite, vois et imite, réfléchis et travaille; rapporte tout à l’utilité de tes frères : c’est travailler pour toi-même.
  16. Sois content partout, de tout et avec tout, si l’honneur n’y est pas contraire.
  17. Réjouis-toi dans la justice; courrouce-toi contre l’iniquité; souffre sans te plaindre.
  18. Ne juge pas légèrement les actions des hommes; loue peu et blâme encore moins; pense que pour bien juger les hommes, il faut sonder les cœurs et scruter les intentions.
  19. Respecte les femmes, n’abuse jamais de leur faiblesse et meurs plutôt que de les déshonorer.
  20. Si tu deviens père, réjouis-toi, mais comprends l’importance de ta mission. Sois pour ton enfant un protecteur fidèle. Fais que jusqu’à dix ans il te craigne, que jusqu’à vingt il t’aime, que jusqu’à la mort il te respecte. Jusqu’à dix ans sois son maître, jusqu’à vingt ans son père, jusqu’à la mort son ami. Pense à lui donner de bons principes plutôt que de belles manières; qu’il te doive une droiture éclairée et non pas une frivole élégance; fais-le honnête plutôt qu’habile homme.

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