Source de l’information :
https://www.melty.fr/people/ils-vont-morfler-apres-les-attaques-sur-brigitte-macron-la-medium-recidive-et-promet-de-mettre-la-patee-jusquau-dernier-jour-2272062.html
Introduction
Dans le contexte médiatique tendu entourant le procès lié aux rumeurs visant Brigitte Macron, une nouvelle séquence a attiré l’attention.
La médium Amandine Roy a publié une vidéo dans laquelle elle affirme avoir été la cible d’« attaques mystiques » attribuées non seulement au couple présidentiel, mais également à « la franc-maçonnerie » tout entière.
Ces déclarations, très largement relayées sur les réseaux sociaux, se situent à la frontière du discours spirituel, de la menace, et de la théorie du complot.
Elles invitent surtout à interroger la manière dont la franc-maçonnerie est utilisée comme symbole d’ennemi invisible, au-delà des faits.

Ce qui a été dit dans la vidéo
Dans cette séquence, l’intéressée explique :
« J’ai combattu tout le week-end contre les francs-maçons sur un plan strictement spirituel. »
Elle attribue ensuite une fatigue soudaine à une « attaque occulte » qui aurait été orchestrée pour l’empêcher de se présenter sereinement au tribunal.
Enfin, elle conclut par des menaces explicites dirigées contre Brigitte Macron et ceux qu’elle désigne comme ses « alliés mystiques » :
« Ils vont morfler.
Je vais vous mettre la pâtée jusqu’au dernier jour. »
Pourquoi la franc-maçonnerie est ciblée dans ce récit
Dans ce type de discours, la franc-maçonnerie apparaît non pas comme une institution réelle, mais comme un symbole collectif, souvent associé à :
- le pouvoir caché,
- l’influence invisible,
- l’ennemi occulte,
- un « réseau secret » omniprésent.
Nous sommes ici dans une construction imaginaire, très éloignée de la réalité des obédiences : associations déclarées, pratiquant des rituels symboliques, inscrites dans le droit commun, et participant à la vie citoyenne.
La franc-maçonnerie réelle est diverse, structurée, pluraliste.
La franc-maçonnerie évoquée dans la vidéo est un fantasme globalisant.
Une rhétorique historiquement connue
Ce procédé n’est pas nouveau.
Depuis le XIXᵉ siècle, la franc-maçonnerie sert souvent de figure d’ennemi universel, notamment dans :
- certains milieux complotistes,
- certains discours mystiques ou visionnaires,
- certaines propagandes religieuses et politiques.
Il s’agit d’un archétype, comparable à :
- « les puissants de l’ombre »,
- « la main invisible »,
- « l’ordre caché ».
La franc-maçonnerie est ainsi moins un sujet qu’un décor symbolique permettant de donner de la cohérence à un récit personnel, émotionnel ou spirituel.
Le problème posé par ces déclarations
Le danger ne réside pas dans la croyance personnelle en l’invisible — chacun est libre de ses interprétations symboliques — mais dans :
- la désignation d’une communauté comme adversaire
- la menace explicite
- la diffusion publique non nuancée
Ce glissement peut contribuer à alimenter :
- le climat de suspicion,
- la stigmatisation,
- des réflexes de peur ou d’hostilité.
À une époque où la parole circule vite et sans filtre, ce type de récit peut faire naître des tensions réelles, bien que fondées sur des représentations imaginaires.
La franc-maçonnerie n’est pas ici décrite pour ce qu’elle est, mais pour ce qu’elle représente dans un imaginaire conflictuel : un adversaire absolu, invisible, globalisé.
Ce n’est pas la réalité du Rite, de la Loge, ou du travail initiatique qui est visée :
c’est un symbole fantasmé.
Il est donc précieux, pour les lecteurs comme pour les citoyens, de maintenir une distinction claire entre :
- l’expérience spirituelle personnelle,
- les faits vérifiables,
- et les récits émotionnels susceptibles d’alimenter la haine.





Hélas les cerveaux cortiqués ne peuvent instruire ceux ayant de telles lacunes.
Nous en sommes soit morts de rire soit mortifiés par ce crétinisme.
C’est tellement facile d’accuser les autres et l’invisible quand sois même est impuissant…
N’avions nous pas été la cible lors du COVID ou a bien des reprises….
Les chiens, et chiennes aboient, la caravane passe.
J’ai dit.