La Grande Loge de France (GLDF) engage une démarche d’ouverture inédite. Sous l’impulsion de son Grand Maître Jean-Raphaël Notton, l’obédience inaugure un musée accessible au public ainsi qu’un restaurant bistronomique imaginé par le chef étoilé Thierry Marx.
Une manière, selon la GLDF, de reprendre la main sur son image et de montrer que la franc-maçonnerie n’est pas une société secrète, mais une fraternité initiatique et spirituelle.
« Nous souhaitons raconter notre histoire plutôt que laisser d’autres nous caricaturer. Nous n’avons rien à cacher », déclare Jean-Raphaël Notton.
La GLDF compte aujourd’hui environ 31 000 membres, regroupés en 940 loges, et se revendique du courant des “Anciens”, attaché à la dimension symbolique, intérieure et individuelle de l’initiation.
LE CERCLE : UN RESTAURANT POUR LE TEMPS DU PARTAGE
Ouvert le 6 octobre, le restaurant Le Cercle par Thierry Marx prend place dans la “salle humide” du siège parisien de la Grande Loge — un espace traditionnellement dédié aux agapes et aux repas fraternels.
Pour Thierry Marx, ancien Compagnon du Devoir, l’univers symbolique maçonnique ne lui est pas étranger :
« L’équerre et le compas, ce sont des symboles que je connais. Ici, on partage, on réfléchit et on échange dans un climat apaisé. »
Le restaurant est ouvert au public le midi, dans l’esprit d’un lieu de rencontre et de parole maîtrisée.
UN MUSÉE POUR TRANSMETTRE L’HISTOIRE ET LA SYMBOLIQUE
Le 17 octobre, la GLDF ouvre également un musée accessible à tous, situé dans un ancien couvent franciscain et labellisé “Musée de France”.
Le parcours propose :
- une découverte de l’histoire de la franc-maçonnerie,
- la visite d’un temple maçonnique,
- des collections d’objets rituels et d’archives symboliques,
- un espace pédagogique destiné aux enfants, avec maquettes, film et jeux de construction mettant en valeur l’art de bâtir.
Ce choix répond à une curiosité croissante du public.
Lors des Journées du Patrimoine, la GLDF accueille déjà des dizaines de milliers de visiteurs.
« Il suffit d’ouvrir les portes : les gens entrent plus facilement qu’on ne le croit », observe Jean-Raphaël Notton.
UNE IDENTITÉ DISTINCTE AU SEIN DU PAYSAGE MAÇONNIQUE
La GLDF insiste sur sa particularité :
- Pas de prise de position politique collective,
- Pas de loges mixtes, contrairement au Grand Orient de France (GODF),
- Un chemin personnel et spirituel, centré sur l’élévation intérieure.
Cette orientation attire aujourd’hui de nombreux jeunes en quête de repères et de sens :
« Ils viennent chercher un endroit où l’on valorise le temps long, le doute et la différence », souligne le Grand Maître.
UNE OUVERTURE QUI SE VEUT FIDÈLE À LA TRADITION
En rendant visibles certains espaces, la GLDF ne prétend pas dévoiler ses rites.
Il s’agit plutôt de montrer la dimension culturelle, philosophique et historique de la franc-maçonnerie, afin de désamorcer fantasmes et soupçons.
La démarche s’inscrit dans un moment où la discrétion traditionnelle est parfois confondue avec opacité.
Ici, le message est clair :
La maison est ouverte. La lumière aussi.
Source : Journal Sud-Ouest
« Quand la Lumière s’ouvre, c’est tout un monde qui respire. »
L’article de « Sud-Ouest » sur l’ouverture de la Grande Loge de France à travers son musée et son restaurant « Le Cercle », conçu par Thierry Marx, marque un tournant symbolique majeur dans la relation entre la Franc-maçonnerie et la cité.
Non pas une opération de communication, mais un acte de transmission, fidèle à la devise silencieuse de notre Ordre « Ordo ab Chao ».
Sous l’impulsion du Très Respectable Grand Maître Jean-Raphaël Notton, la Grande Loge de France affirme une conviction simple et forte. On ne protège pas le secret en fermant les portes, on le sanctifie en l’éclairant. L’ouverture du musée labellisé « musée de France », au 8, rue Louis Puteaux, n’est pas un renoncement à la discrétion initiatique, mais la prolongation visible d’un engagement intérieur.
Montrer les symboles, c’est inviter à la réflexion, non à la profanation. Faire visiter un Temple, c’est permettre à chacun d’entrevoir l’espace du silence où l’homme se bâtit.
Le restaurant « Le Cercle », sous la signature élogieuse de Thierry Marx, prolonge cette même philosophie. Celle du partage et du travail bien fait, celle des repas où la parole circule avec mesure et bienveillance.
En réinvestissant la « salle humide » du siège parisien, la Grande Loge de France redonne sens à l’agape comme rite social et spirituel, lieu d’équilibre entre l’intellect et le cœur, entre le profane et le sacré.
Il y a dans cette double ouverture (musée et table bistronomique) une réconciliation du visible et de l’invisible. La Grande Loge de France n’abandonne rien de sa tradition mais lui redonne souffle, en la plaçant dans le monde d’aujourd’hui, celui où le doute a besoin d’espaces pour se dire, et où le symbole a besoin de visages pour se comprendre.
Cette démarche n’est pas une rupture mais une fidélité. Fidélité à cette idée que la Lumière ne s’impose jamais, elle s’offre. En choisissant de « ne rien cacher », la Grande Loge de France ne livre pas ses mystères : elle les confie à la curiosité honnête, à l’intelligence ouverte, à la fraternité universelle.
La maison est ouverte, la Lumière aussi et cela change tout !
Bjr, la FM est avant tout une démarche personnelle partagée avec d’autres..de recherche et de spiritualité.
Pour ce faire, les outils du REEA sont indispensables et seuls les initiés peuvent les utiliser au cours du travail en loge.
Donc, attention de ne pas confondre..l’image de le F.M. et la réalité de ses obligations .. qui il faut bien le reconnaitre les mysteres et privilèges de la F.M. ne sont pas accessible a tous.
Bien Frat.
DAVIN Jean