Trois conférences exceptionnelles de Jean-Claude Sitbon en Loge
L’emploi et le symbolisme des nombres dans le Rite Écossais Rectifié (RER) présentent des particularités remarquables, profondément marquées par l’influence de la doctrine de Martinès de Pasqually (1727 ? – 1774).
Jean-Baptiste Willermoz (1730 – 1824), son disciple et auteur des rituels des quatre grades symboliques du RER, écrivait :
« Tout a été fait par nombre, poids et mesure. Le nombre est la base et le principe constitutif des corps, le poids est le mélange ou l’amalgame des éléments, la mesure détermine la forme, l’étendue et les dimensions des corps. »
Son ami et compagnon de pensée, Louis-Claude de Saint-Martin (1743 – 1803), soulignait quant à lui :
« Les nombres ne sont que la traduction abrégée ou le langage concis des vérités et des lois dont le texte et les idées sont en Dieu, dans l’Homme et la Nature. »
UN CYCLE DE CONFÉRENCES EN LOGE
L’auteur et conférencier maçonnique Jean-Claude Sitbon donnera prochainement une série de trois conférences consacrées à la symbolique des nombres au sein du Rite Écossais Rectifié, et plus particulièrement à la signification initiatique des batteries maçonniques des trois premiers grades.
LES DATES À RETENIR
- 23 OCTOBRE 2025 – SIX FOURS LES PLAGES (83)
- 28 JANVIER 2026 – PARIS (75)
- 14 AVRIL 2026 – TOULOUSE (31)
Pour toute information complémentaire :
www.rite-ecossais-rectifie.com

INTRODUCTION AU THÈME DES CONFÉRENCES
Les batteries maçonniques rythment avec solennité les moments majeurs d’une tenue. Leur nombre, leur rythme et leur exécution sont rigoureusement définis par les rituels.
Traditionnellement, le Vénérable Maître et les deux Surveillants frappent du maillet sur leur plateau respectif. Au XVIIIᵉ siècle, ces derniers étaient d’ailleurs appelés les « Maillets de l’Occident ».
La batterie s’exprime aussi collectivement, lorsque les Frères et Sœurs frappent dans leurs mains à l’ouverture ou à la fermeture des travaux, ou encore lors de cérémonies particulières telles qu’une tenue funèbre, marquée par une « batterie de deuil ».
Chaque grade possède sa batterie spécifique.
Au Rite Écossais Rectifié, celle du grade d’Apprenti consiste en trois coups inégaux : les deux premiers précipités, le dernier détaché. Ces « trois coups en Maçon » scandent à la fois l’ouverture symbolique des travaux et la progression intérieure de l’initié.
Au Rite Écossais Ancien et Accepté, ces coups sont donnés de manière régulière, soulignant ainsi la diversité d’approches rituelles et symboliques selon les traditions maçonniques.
UNE RÉFLEXION INITIATIQUE SUR LE NOMBRE
À travers ces conférences, Jean-Claude Sitbon invite les Frères et Sœurs à redécouvrir la richesse du langage numérique propre au Rite Écossais Rectifié.
Le nombre, loin d’être un simple élément de mesure, devient un vecteur de compréhension du monde, de l’homme et du divin — un langage universel où s’unissent foi, raison et symbolisme.




