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POURQUOI DISONS-NOUS « MON FRÈRE » ET NON « MON AMI » ?

Planches, Réflexions | 17 octobre 2025 | 0 | by A.S.

UNE PAROLE DE FRATERNITÉ

En Franc-Maçonnerie, il n’est pas d’usage de dire « mon ami », mais bien « mon frère ». Ce mot, prononcé avec gravité ou avec tendresse, est le premier véritable cadeau que reçoit le nouvel initié.
Dès la fin de la cérémonie d’initiation, les membres de la Loge l’accueillent dans leurs bras, lui adressant un « bienvenue, mon frère » chargé d’émotion. Ce moment, à la fois surprenant et bouleversant, marque son entrée dans une nouvelle famille.

Le profane devenu apprenti découvre alors un monde où l’on s’appelle par ce mot ancien et sacré, où le tutoiement s’impose sans hiérarchie, et où le lien qui unit dépasse les conventions sociales du dehors.


UNE FRATERNITÉ QUI DÉPASSE L’AMITIÉ

Mais pourquoi ce mot, « frère », plutôt que celui, plus courant, d’« ami » ?
L’amitié est un lien précieux, mais elle reste le fruit d’un choix personnel, d’une affinité, d’une proximité d’esprit ou de cœur. La fraternité maçonnique, elle, ne se choisit pas : elle se reçoit avec l’initiation, comme une renaissance.

Lorsqu’un homme est initié, il renaît symboliquement dans une famille spirituelle. Il hérite aussitôt de Frères, comme on hérite de frères de sang à la naissance. Ce lien n’est pas contractuel ni circonstanciel : il est ontologique. Il découle d’une transmission initiatique qui relie tous les Maçons, au-delà du temps, des langues et des loges.


DES LIENS QUI UNIT, MAIS NE SOUMET PAS

Être frères ne signifie pas être semblables.
Comme dans toute famille, certains liens seront profonds, d’autres plus distants. On trouve des affinités naturelles avec certains Frères, et parfois seulement le respect silencieux envers d’autres.
Mais la fraternité maçonnique transcende les affinités : elle repose sur la reconnaissance mutuelle d’une même lumière intérieure.

Ainsi, même sans amitié, la bienveillance et le devoir moral demeurent : secourir, respecter, soutenir.
Là où l’amitié peut fluctuer, la fraternité demeure.


FRATERNITÉ, SYMBOLE D’UNE HUMANITÉ RÉCONCILIÉE

Appeler un autre homme « mon frère », c’est aussi affirmer une vision du monde.
C’est reconnaître que l’humanité forme un seul grand temple, où chaque être humain, quelle que soit son origine, sa foi ou sa condition, est porteur d’une étincelle du même feu sacré.

Ce mot, souvent prononcé dans nos tenues, rappelle le sens profond de l’initiation : apprendre à voir en tout homme un frère, même lorsque la vie nous sépare.


L’AMITIÉ AU CŒUR DE LA FRATERNITÉ

La fraternité maçonnique n’exclut pas l’amitié : elle la rend possible, plus solide, plus pure.
Car entre Frères, l’amitié ne repose pas sur l’intérêt, mais sur la reconnaissance spirituelle d’un chemin commun. Elle devient une amitié sacrée, enracinée dans la conscience partagée du mystère de la vie et de la lumière.

C’est sans doute là la plus belle leçon que nous transmet la Loge : l’homme ne devient véritablement libre qu’en apprenant à aimer ses semblables comme des Frères.


« Dans la Loge, je n’ai pas trouvé des amis : j’ai découvert des Frères.
Et parfois, c’est bien plus qu’une amitié. »

Inspiré d’un texte de Paulo M., blog « From Stone » (2011)

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