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SYMBOLES ET RITUELS MAÇONNIQUES : OUTILS DE TRAVAIL

Planches, Réflexions | 7 octobre 2025 | 0 | by A.S.

On raconte qu’un jeune moine, nouvellement arrivé dans un monastère, était chargé d’aider les autres à copier des textes anciens à la main.
Constatant qu’il s’agissait uniquement de copies, et non des originaux, il demanda à son supérieur pourquoi l’on procédait ainsi. « Si une erreur s’était glissée dans une copie, elle se répercuterait dans toutes les suivantes », fit-il remarquer.

Le supérieur répondit : « C’est ainsi que nous faisons depuis des siècles, mais c’est une bonne question, mon fils. »
Le vieux moine se rendit alors dans la crypte pour comparer un manuscrit avec son original. Les heures passèrent, et on ne le vit pas revenir. Inquiets, les frères envoyèrent l’un d’eux à sa recherche. Il le trouva en pleurs, penché sur un ancien volume. « Que se passe-t-il ? » demanda-t-il. L’ancien, les yeux noyés de larmes, répondit : « Il est écrit célébré… et non célibat ! »

LE SENS PERDU, LE SENS TRANSFORMÉ

Avec le temps, les mots, les symboles et les gestes perdent leur signification originelle et en acquièrent une nouvelle. Comme le dit la sagesse populaire : « Celui qui raconte ajoute un point. »
Des expressions bibliques, telles que celle du chameau passant par le trou d’une aiguille, continuent encore de susciter débats et interprétations : mauvaise traduction, métaphore, ou simple évolution linguistique ? Les mots demeurent, mais le contexte initial s’efface.

SYMBOLISME ET IDOLÂTRIE

Certains esprits confondent les symboles avec ce qu’ils représentent. Cette confusion peut conduire à l’idolâtrie ou même à des cultes déviants. Plusieurs traditions religieuses s’en sont prémunies : l’islam interdit les représentations figuratives, les protestants reprochent aux catholiques l’adoration d’images, et bien d’autres prescrivent règles et limites pour éviter cette dérive.

De nombreuses prescriptions rituelles (interdiction du porc, saignée des animaux, abstinence d’alcool, etc.) semblent d’ailleurs trouver leur origine dans des considérations sanitaires adaptées aux contextes d’autrefois. Leur justification divine ou humaine relève ensuite du domaine de la foi.

LA FRANC-MAÇONNERIE ET SES OUTILS

La Franc-maçonnerie possède elle aussi ses symboles et ses rituels. Ils ne sont pas des objets de culte mais des outils de travail, destinés à évoquer des principes, des idées, des devoirs.
Certains frères leur attribuent des significations cachées ou ésotériques, spéculant sur des vérités dissimulées. D’autres, plus pragmatiques, les considèrent avant tout comme des supports pédagogiques et initiatiques.

La Franc-maçonnerie laisse à chacun la liberté d’interprétation. Mais l’esprit maçonnique rappelle que l’Homme doit avancer vers la Lumière et l’Illumination, non vers l’idolâtrie ou la superstition.

UNE QUESTION ESSENTIELLE

Où s’arrête la liberté de croire et où commence la superstition ?
Comment concilier la défense de la liberté individuelle – droit sacré de chacun à ses croyances – avec l’exigence maçonnique de la Raison et de l’esprit critique ?

La réponse maçonnique privilégie la liberté : chacun est maître de sa voie, pourvu qu’il respecte les idéaux de la Fraternité et la liberté d’autrui. Ce n’est qu’à ce prix que l’homme reste souverain de lui-même, cheminant librement vers sa propre vérité.

25 mars 2011 – Référence : From Stone, texte de Paulo M. (30/08/2010)

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