GADLU.INFO - WEB MACONNIQUE - FRANC-MACONNERIE
  • Une info à nous communiquer ?
  • Mentions légales
  • Contact
  • Actualités
    • Edito
    • Evenements
    • Communiqués
    • Anti-maçonnique
  • Web maçonnique
    • Sites obédiences
    • Sites Internet
  • Livres Revues
    • LIVRES / REVUES
    • Livre maçonnique gratuit du mercredi
  • Planches-Contributions-Réflexions
    • Miscellanées Maçonniques
    • Planches
    • Réflexions
    • citations maçonniques
    • Vidéos qui font du bien
    • Chronique de Claude Darche
    • Chronique symbolique-poétique de Patrick Carré
    • Miscellanea Macionica
    • Chronique (im)pertinente de Jérome Touzalin
    • Chronique littéraire
    • LOGE LIBRE ET INSOUMISE
  • Textes
    • Le Manuscrit Halliwell dit Regius(1390)
    • Manuscrit de Cooke (1400)
    • Statuts de Ratisbonne (1498)
    • Constitutions d’Anderson (1723)
    • Discours de Ramsay (1736)
    • Constitutions d’Anderson (1738)
    • Discours de Ramsay (1738)
    • Manuscrit Graham (1726)
    • Catéchisme symbolique (1760)
    • Déclaration des Droits de l’homme et du citoyen (1789)
    • Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (1948)
    • Code Maçonnique
  • Lexique
    • Abécédaire – Glossaire Maçonnique
  • Maçons célèbres

LA FRANC-MAÇONNERIE ENTRE RITUEL ET BUREAUCRATIE

Planches, Réflexions | 3 octobre 2025 | 0 | by A.S.

L’ART DISCRET DE FAIRE TOURNER UNE LOGE

Une loge maçonnique n’est pas seulement un lieu où l’on étudie le symbolisme, partage des savoirs, affine ses réflexions ou perfectionne l’exécution des rituels. Elle ne se résume pas non plus aux cérémonies de l’Art Royal. Comme toute institution vivante, elle doit aussi prendre en charge un aspect souvent moins séduisant mais tout aussi nécessaire : la gestion administrative et bureaucratique de son fonctionnement.

Dans certains cas, cette charge est allégée par la création d’associations de droit civil, conférant à la loge une personnalité juridique et confiant aux organes dirigeants le soin de traiter les obligations légales. Mais il reste toujours des tâches purement internes à la loge, qui ne peuvent être déléguées et relèvent de la responsabilité collective.

Les façons d’aborder ces questions varient beaucoup. Dans de nombreuses loges américaines, par exemple, une grande partie des réunions est consacrée à l’approbation détaillée des dépenses, même les plus ordinaires comme l’électricité ou l’eau. À l’opposé, certaines loges préfèrent déléguer ces questions à une commission d’officiers, ne présentant qu’un rapport annuel à l’ensemble des frères.

La loge Mestre Affonso Domingues se situe entre ces deux modèles. Certaines décisions sont prises directement par le Vénérable Maître, par les deux Surveillants ou par des commissions spécifiques (administration, bienfaisance, justice). Mais un nombre non négligeable de sujets – admissions, cotisations, modifications réglementaires, affaires disciplinaires ou choix organisationnels – continuent d’être traités en tenue, conformément à la tradition. Selon le volume et la complexité des affaires, le Vénérable choisira de les insérer ponctuellement dans les travaux ou bien de consacrer une séance entière à ces aspects administratifs.

Nous le savons tous : les questions bureaucratiques sont fastidieuses. Pourtant, elles sont indispensables. Une orquestra aime jouer de la musique, mais elle ne pourrait le faire sans accorder ses instruments, ranger ses partitions et organiser la salle. De même, une loge ne peut s’épanouir dans l’étude symbolique et la fraternité sans entretenir son « arrière-plan » administratif.

Ces tâches nous paraissent secondaires, mais elles sont la condition pour que nous puissions nous consacrer à ce qui nous élève vraiment : apprendre ensemble à devenir meilleurs, tailler notre pierre brute, et construire le temple symbolique. Comme on dit, il faut autant de solistes que de porteurs de piano : sans les uns, la musique n’existe pas, mais sans les autres, elle ne peut s’élever.

Dans la vie d’une loge, comme dans la vie en général, nous aimons briller. Mais pour que la lumière jaillisse, il faut aussi l’effort discret de ceux qui nettoient, préparent et entretiennent. Car c’est grâce à ce travail invisible que l’harmonie peut naître et que la symphonie maçonnique peut être jouée.

Cet article est une adaptation du texte de Rui Bandeira, publié initialement sur le blog « A Partir Pedra » (05.01.2011).

Previous
EXERCICES MAÇONNIQUES : SEPT OUTILS POUR TAILLER SA PIERRE BRUTE
Next
ENTRE SECRETS ET ACCUSATIONS : LA FRANC-MAÇONNERIE BRITANNIQUE DÉFEND SON HONNEUR

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Obtenez les nouveaux articles par mail :
Powered by follow.it