On dit que la Franc-Maçonnerie travaille à l’édification de l’Homme et à l’amélioration de la société. Mais en regardant nos colonnes, je me demande : avons-nous pris la mesure du chantier qui nous attend, celui qui n’est pas seulement symbolique, mais vital ?
Car voici que l’écologie frappe à la porte de nos temples. Elle ne demande pas poliment l’entrée, elle insiste, tambourine, et parfois même elle enfonce la porte. Le climat, la biodiversité, l’avenir de nos enfants… voilà des mots qui résonnent désormais plus fort que certains de nos vieux débats d’obédience.
On dit que nous travaillons à la pierre brute. Mais que devient cette pierre si la montagne elle-même s’effondre ? À quoi sert d’allumer la lumière symbolique si, dehors, nous éteignons la grande lumière du monde ?

Et pourtant… dans nos rituels, les indices sont partout. L’Équerre qui nous rappelle le respect des lois de la nature. Le Compas qui nous invite à limiter nos désirs, à tracer le cercle juste de nos besoins. La forêt des symboles qui s’ouvre à nous à chaque ouverture des travaux. Tout cela parle déjà d’équilibre, d’harmonie, de lien avec le vivant.
Alors pourquoi restons-nous si discrets ? Peut-être par peur d’être accusés de faire de la politique, ou de céder à l’air du temps. Mais la question écologique n’est pas une option idéologique, c’est une exigence initiatique : retrouver l’unité entre l’homme et la nature, entre l’esprit et la matière.
Quand j’entends certains frères dire « l’écologie, c’est pour les profanes », j’ai envie de leur répondre : non, c’est pour nous tous, car il n’y a plus de temple si la Terre elle-même s’écroule.
Oui, l’écologie frappe à la porte de nos temples. Allons-nous l’ignorer, comme un importun, ou allons-nous la recevoir, l’écouter, l’intégrer à nos travaux ?
Peut-être qu’un jour, nos rituels mentionneront explicitement cette dimension, peut-être pas. Mais ce qui est certain, c’est que la fraternité dont nous nous réclamons ne peut rester indifférente face à la maison commune qui brûle.
Après tout, protéger la Terre, n’est-ce pas aussi protéger le chantier où chacun de nous, humble maçon, taille sa pierre ?
GADLU.INFO





C’est l’homme qu’il faut sauver et pas (comme le disent les écolos) la planète, qui du reste en a vu d’autres (variation, climatiques, volcans, tremblements de terre, montées des eaux, etc.), au cours des millénaires.
Cela dit, il faut certes changer notre manière de consommer, mais il serait peut-être temps aussi de se poser de véritables questions plutôt que prendre pour paroles d’évangile ce que disent les médias et les politiques. Comment un atome (l’homme) posé sur un grain de sable (que nous appelons Terre) peut-il modifier quelque chose dans l’immensité de l’univers. C’est prétentieux. Ensuite, comment se fait-il que, sur Mars où il n’y a pas d’activités humaines, la température ait augmenté de 2 degrés…
La Température de la terre va augmenter de 2,7°C, d’ici 2050. La belle affaire que voilà ! D’ailleurs qu’en savons-nous ? On n’est même pas capable prévoir avec exactitude le temps qu’il fera dans 2 jours. A méditer.