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FRÈRE EN RETARD : QUELLE PROCÉDURE EN LOGE ?

Planches, Réflexions | 20 septembre 2025 | 0 | by A.S.

Il arrive, pour des raisons exceptionnelles, qu’un Frère se présente en retard alors que les travaux sont déjà ouverts. Cette situation, rare mais possible, nécessite de respecter une procédure précise, tant pour préserver la solennité de la Tenue que pour garantir la régularité du rituel.

Le signal à la porte

Lorsqu’un Frère arrive en retard, il frappe à la porte du Temple en exécutant la batterie universelle, c’est-à-dire celle de l’Apprenti, quel que soit le grade de la Loge. Il attend ensuite sans répéter ni insister : le signal n’est donné qu’une fois.

Deux cas de figure peuvent alors se présenter :

  1. Le moment est favorable (travaux stables, pas d’interruption importante).
  2. Le moment est inopportun (lecture du procès-verbal, ouverture des débats, cérémonies spécifiques, etc.).

Première situation : moment favorable

Dès le coup frappé, le Couvreur intérieur signale immédiatement au Premier Surveillant, qui en informe le Vénérable Maître. Celui-ci ordonne alors de vérifier qui frappe.

  • S’il s’agit d’un Frère connu de la Loge, il est introduit de manière formelle, en respectant la Marche du degré et le questionnaire traditionnel.
  • S’il s’agit d’un visiteur, l’Expert (ou un Officier désigné) procède à la vérification complète de son statut maçonnique dans l’atrium : signes, attouchements, mots, et présentation de sa carte maçonnique. Après validation, il est introduit selon le rituel.

L’entrée se fait toujours avec le concours du Maître des Cérémonies, qui conduit le retardataire à sa place une fois les formalités accomplies.

Deuxième situation : moment inopportun

Si le moment n’est pas propice, le Couvreur intérieur répond au signal sans rien annoncer et le retardataire attend à l’extérieur. Ce n’est qu’une fois les travaux arrivés à une pause convenable que le Premier Surveillant est informé, puis que la procédure d’admission est reprise normalement.

Observations utiles

  • La batterie universelle est toujours celle de l’Apprenti, et il n’existe pas de variantes « simplifiées » ou « d’alarme ».
  • Le retard en Loge doit rester exceptionnel : la ponctualité est une marque de respect pour l’Atelier et pour soi-même.
  • Lorsqu’il y a un Tuileur ou un Garde extérieur, c’est à lui d’avertir le Frère retardataire du bon moment pour frapper.
  • L’entrée en Loge, une fois les travaux ouverts, est toujours formelle et rituelle, même pour un retardataire.
  • Si plusieurs visiteurs attendent à l’extérieur, il est opportun que le retardataire entre en même temps qu’eux, au moment prévu.
  • Si le retardataire n’a pas le grade suffisant, il reçoit l’information directement, jamais par le biais de batteries de degré frappées à la porte.

Sur la question du terme « Tuileur »

En Europe, le terme correct pour désigner la vérification maçonnique est bien celui de tuilage (du mot « tuileur »), en référence à l’action de « couvrir » les travaux. Le terme de « truellage », parfois employé à tort, désigne en réalité l’action d’aplanir les aspérités avec une truelle, image qui n’appartient pas à ce contexte rituel. Cette confusion, apparue dans certains écrits, a pu se propager, mais l’usage correct demeure celui de « tuiler ».

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